Selon la réalisatrice, Au pays du Sang et du Miel doit représenter "un cri d’alarme" et dénoncer la situation en Syrie.Angelina Jolie s’est depuis 2001 engagée dans de nombreuses missions humanitaires à travers le monde : Sierra Leone, Darfour, Cambodge, Côte d’Ivoire, Liban… Il n’est donc pas étonnant de la voir présenter son premier film Au pays du sang et du Miel comme un « cri d’alarme » adressé à la communauté internationale. La réalisatrice veut mettre en lumière les violences perpétrées en ce moment en Syrie où la contestation gronde contre le régime de Bachar el-Assad.Présent mardi soir en Bosnie pour projeter son film devant 5000 personnes, Angelina Jolie a déclaré lors d’une conférence de presse : « Je suis très satisfaite de ce que nous avons fait et le point central du film est qu’il faut intervenir quand cela est nécessaire et ne pas ignorer les atrocités quand elles perpétrées ». La réalisatrice a ensuite pointé du doigt l’inaction de la communauté internationale vis-à-vis de la situation syrienne qui tend à se dégrader de jour en jour.Rappelons qu’Au pays du sang et du miel raconte l’histoire d’amour complexe entre un soldat serbe et une prisonnière musulmane pendant la guerre de Bosnie qui s'est déroulée d'avril 1992 à décembre 1995. Le long-métrage a été salué par des associations de victimes musulmanes mais également qualifié d’antiserbe par des associations serbes. Angelina Jolie a invité les serbes a regarder son film « avec l’esprit ouvert » et « à faire la différence entre ce qui leur a été imposé et ce qu’ils ressentent dans leurs cœurs ». La guerre de Bosnie aura provoquer la mort de plus de 97000 personnes.Au pays du Sang et du Miel sort le 22 février prochain.