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5 joyaux méconnus des bandes originales de Hans Zimmer

La Ligne rouge (1998)

<strong>La musique :</strong> En refusant le leitmotiv évident au profit d'un ensemble symphonique grandiose et élégiaque ("The Coral Atoll" et son orgue), le score de Zimmer s'éloigne encore du triomphalisme guerrier et épouse l'élégance formelle des mouvements de caméra de <strong>Terrence Malick</strong>. A l'origine, Zimmer (assisté de <strong>John Powell</strong>) avait composé quatre heures de musique pour le premier montage de six heures de La Ligne rouge. La version CD de la BO (moins d'une heure) n'est qu'un fragment de cet immense édifice.<strong>Le titre :</strong> Les neuf minutes de "Journey to the Line", qui nous entraînent dans un univers immense (on pense à "Atmospheres" de Gyorgi Ligeti sur la BO de 2001, L'Odyssée de l'espace).

USS Alabama (1995)

<strong>La musique :</strong> <strong>Denzel Washington</strong> et <strong>Gene Hackman</strong> s'affrontent dans un sous-marin nucléaire. Avec un tel sujet, la BO de Zimmer aurait pu être une ode martiale et virile dans le style de Top Gun. Raté. Les pompes guerrières et brutales de l'ouverture ("Mutiny") se dissovlent peu à peu dans des choeurs funèbres et des mélodies aériennes -soit le même mouvement qui animera cinq ans plus tard la musique de <em>Gladiator</em>, autre faux film de guerre et autre grande symphonie déceptive.<strong>Le titre :</strong> "Alabama", immense composition (23 minutes sur la version CD !) dont la richesse contient tout le mouvement élégiaque du film.

Da Vinci Code (2006)

<strong>La musique :</strong> La seule chose à sauver du thriller en carton de <strong>Ron Howard</strong> d'après le best-seller de <strong>Dan Brown</strong>, c'est bien le score de Hans Zimmer. Ce dernier est venu remplacer James Horner (fidèle de Ron Howard), parti composer Le Nouveau monde pour Malick.  Enregistré à Abbey Road, la musique alterne mélodies inquiétantes, choeurs angoissés et rythme enflammé : au fond très symbolique, la partition fait naître d'étranges images -plus réussies que le film- qui évoquent le score de <strong>Wojciech Kilar</strong> pour La Neuvième porte de <strong>Roman Polanski</strong>.<strong>Le titre :</strong> Les choeurs élégants de "Rose of Arimathea" donnent une bonne idée de l'ambition du score.

Le top 5 de Hans Zimmer

<strong>Petit best of de la filmographie de Hans Zimmer, qui ne se réduit pas à <em>Gladiator</em>, Batman et <em>Inception</em>.</strong>La musique de Lone Ranger (en salles le 7 août prochain) est signée du légendaire <strong>Hans Zimmer</strong>, marquera la septième collaboration entre le compositeur et le réalisateur Gore Verbinski. Devenu le compositeur phare d'Hollywood, Zimmer a non seulement fondé le studio Remote Control Productions, où travaillent ses disciples qui oeuvrent dans son style (<strong>Steve Jablonsky</strong>, <strong>Klaus Badelt</strong>, <strong>Henry Jackman</strong>...). mais sa musique est passée dans le langage courant : son "Inception Sound" (bruit électronique massif et monocorde) est devenu un cliché de toutes les bande-annonces des blockbusters américains.Il serait toutefois injuste de réduire Zimmer à ses tics et à ses partitions les plus connues (et pillées : il ne d'ailleurs s'est pas gêné pour pomper son Gladiator avec Pirates des Caraïbes). La discographie dense du compositeur (159 titres officiellement, en comptant jeux vidéo, courts-métrages et séries) compte de véritables joyaux, parfois méconnus : on vous en a sélectionné cinq. Un choix subjectif et réducteur, forcément, mais qui montre que le travail de Zimmer ne se réduit pas à des BRAAAAAAAAAAM.

Man of Steel (2013)

<strong>La musique :</strong> Sans se mesurer à l'héritage de la BO sublime de <strong>John Williams</strong> (à la différence de la partition de <strong>John Ottman</strong> de Superman Returns, qui s'ouvrait carrément sur le Main Theme de 1978). Certains ont été déçus du résultat, pensant que Zimmer allait reprendre les recettes de son travail (avec <strong>James Newton-Howard</strong>) sur la trilogie Batman de <strong>Christopher Nolan</strong>. Si Zimmer fonde aussi son score sur deux notes, le compositeur place la barre hyper haut en terme de souffle et d'ampleur.<strong>Le titre :</strong> "What Are You Going to Do When You Are Not Saving the World ?", qui illustrait un trailer à couper le souffle du film, est l'un des plus beaux morceaux de Zimmer. L'ouverture au piano, les cordes frémissantes, puis l'explosion épique du dernier tiers.

Rango (2011)

<strong>La musique :</strong> Après la trilogie Pirates des Caraïbes, <strong>Gore Verbinski</strong> s'aventure dans le western psyché et il entraîne Zimmer à la composition. Résultat : des guitares sèches latinos, des steel guitars postmodernes, un violon mélancolique, une flûte hypnotique, et un score dément, luna park alternant morceaux chantés et pièces épiques. Une musique qui annonce -en plus chaotique- celle de Lone Ranger.<strong>Le titre :</strong> Les six minutes du tourbillonnant et délicieusement dingo "Rango Suite" contiennent toute l'idée du film.

Petit best of de la filmographie de Hans Zimmer, qui ne se réduit pas à Gladiator, Batman et Inception.La musique de Lone Ranger (en salles le 7 août prochain) est signée du légendaire Hans Zimmer, marquera la septième collaboration entre le compositeur et le réalisateur Gore Verbinski. Devenu le compositeur phare d'Hollywood, Zimmer a non seulement fondé le studio Remote Control Productions, où travaillent ses disciples qui oeuvrent dans son style (Steve Jablonsky, Klaus Badelt, Henry Jackman...). mais sa musique est passée dans le langage courant : son "Inception Sound" (bruit électronique massif et monocorde) est devenu un cliché de toutes les bande-annonces des blockbusters américains.Il serait toutefois injuste de réduire Zimmer à ses tics et à ses partitions les plus connues (et pillées : il ne d'ailleurs s'est pas gêné pour pomper son Gladiator avec Pirates des Caraïbes). La discographie dense du compositeur (159 titres officiellement, en comptant jeux vidéo, courts-métrages et séries) compte de véritables joyaux, parfois méconnus : on vous en a sélectionné cinq. Un choix subjectif et réducteur, forcément, mais qui montre que le travail de Zimmer ne se réduit pas à des BRAAAAAAAAAAM.