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Il y avait tout à craindre de ce long métrage Disney mettant en scène le créateur du fameux studio. Mais si le grand Walt apparaît bien comme un bonhomme jovial et sympathique (le portrait est très légèrement ironique), il n’est en l’occurrence pas le sujet du film, qui se concentre sur P.L. Travers, monstre de névroses et de fragilité viscéralement attaché à sa nounou imaginaire. D’habiles flash-back racontent l’enfance de cette Australienne ballottée entre un père alcoolique qu’elle adorait et une mère dépressive qu’elle ignorait. Petit à petit, avec le concours de scènes au présent joliment croquées, se dessine le portrait bouleversant d’une vieille fille hantée par un passé qu’elle exorcisa en partie dans son oeuvre. On parie que vous ne regarderez plus Mary Poppins du même oeil.
Toutes les critiques de Un week-end à Paris
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film, dans son intégralité, continue de nous surprendre. Financial Times, Nigel Andrews.
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“Un week-end à Paris”, où l'occasion douce-amère pour un couple de sexagénaires de faire un bilan à la fois personnel et conjugal, et d'éprouver la solidité de l'amour qui les unit. Délicieusement piquant.
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Roger Michell pose avec humour la question de savoir comment raviver la flamme dans le coeur de celui ou celle qui, justement vous connaît par coeur.
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Un magnifique drame doux-amer, plus amer que doux.
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une comédie dramatique réussie.
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Doux-amer, charmant et épineux.
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"Un week-end à Paris" échappe aux registres précédents de la provocation et de la comédie plan-plan (...).
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Le film est un savant mélange de chaleur et de frissons, porté par les performances de Jim Broadbent et de Lindsay Duncan.
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Sophistiqué, malin et drôle.
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C'est drôle, touchant, charmant : le réalisteur Roger Michell et l'écrivain et scénariste hanif Kureishi réussisent, pour leur troisième collaboration, une délicieuse comédie romantique. On sort de là avec le sourire aux lèvres, le coeur léger. Champagne !
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"Week-ends" est le troisième film avec Karin Viard sorti sur les écrans depuis janvier, après "L'Amour est un crime parfait" et "Lulu femme nue". Et on ne s'en plaint pas ! Trio gagnant avec ce film signé Anne Villacèque qui comme les précédents ("Petite chérie", "Riviera", "E-Love") l'a écrit et réalisé. Une comédie dramatique douce-amère, sur l'amour, l'amitié, l'habitude et la rupture.
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une comédie so british pleine de bons mots et de situations rocambolesques sur fond de jolies images de cartes postales. Le film, en réalité, est un tout petit peu de tout cela (du moins dans son premier tiers) et surtout beaucoup plus.
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D’hôtels en restaurants et de bistrots en musées, Lindsay Duncan et Jim Broadbent ravivent les chairs de leurs élans. Sous couvert de dénoncer leurs travers respectifs, ils exposent naïvement la tendresse qui les unit. A travers la pudeur de cadres modestes, Roger Michell prouve que l’affection peut être pour lui autre chose qu’un Coup de foudre convenu, à Notting Hill ou ailleurs. Et l’on se prend à rêver d’amour, le temps d’Un week end à Paris.
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Un Week-end à Paris n'est ni une carte postale sucrée, ni un drame fataliste, mais un curieux et touchant mélange, qui n'évite pas quelques longueurs verbeuses
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Défendu à l’écran par deux magnifiques acteurs (Jim Broadbent et Lindsay Duncan), ce pingpong tendre et cruel entre deux antihéros rattrapés par le temps apparaît aussi touchant que vrai.
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Le réalisateur de "Coup de foudre à Notting Hill" filme un couple d'Anglais sexagénaires de retour à Paris, trente ans après sa lune de miel. Une comédie douce-amère réjouissante.
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Très écrit et dialogué, ce film, outre qu'il fait un tendre et piquant portrait de la capitale, remet en place, avec un petit pas de danse en prime, les dominos dispersés de la vie à deux.
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Un peu bavard au début, formidable ensuite et notamment grâce à l'arrivée à l'écran de Jeff Goldblum que l'on n' avait plus vu en aussi bonne compagnie depuis longtemps.
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Conventionnel, a priori. Mais l'élégance de la mise en scène et des comédiens transforme la bluette en chronique mélancolique et cruelle. Une réussite.
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Après ‘The Mother’ (2003) et ‘Venus’ (2007), voici la troisième collaboration entre le réalisateur de ‘Coup de foudre à Notting Hill’, Roger Michell, et l’écrivain Hanif Kureishi. Et autant vous le dire tout de suite : cette nouvelle comédie romantique est leur meilleure.
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Joué avec légèreté, souvent très drôle, filmé dans Paris avec énergie et intelligence, boosté par les superbes Broadbent et Duncan.
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Les deux protagonistes interprétés magistralement par Lindsay Duncan et Jim Broadbent vont vous emmener sur le chemin des questions existentielles, l’amour existe-t-il encore après 30 ans ou s’agit-il juste d’une habitude ? Avis aux amateurs de prise de tête romantique…
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Entre petites querelles de ménage et visites touristiques convenues, le film se traîne gentiment. Mais les dialogues, signés Hanif Kureishi, sont souvent brillants et très drôles. Et Jim Broadbent et Lindsay Duncan, excellents acteurs, incarnent avec gourmandise la difficulté de s’aimer pour la vie.
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Jim Broadbent et Lindsay Duncan forment un couple d'Anglais qui fêtent leurs trente ans de mariage. C'est un grand plaisir de les voir jouer et on pourrait presque s'en contenter. Dommage que le scénario, dans le dernier tiers, fige leurs rapports dans une remise en question absurde. La scène finale est formidable.
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Une escapade aussi cruelle que charmante, puisqu’elle fait finalement gagner les sentiments encore et encore.
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Un prestigieux pedigree n’assure pas automatiquement la réussite d’un film.
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Duncan et Broadbent sont merveilleux, particulièrement Duncan dont les yeux pourrait éduquer une classe lors d’un cours d’art dramatique.
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Ça arrive aux meilleurs de connaître un manque d'inspiration. L'important, c'est qu'à la fin, un ami croisé dans la rue (interprété par Jeff Goldblum) trouve la solution : « L'amour est plus fort que tout. » On ne saurait mieux dire.
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Un film joliment interprété, sincère et qui laisse aller à la réflexion, cependant il aurait mérité quelques rires en plus.
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Un film pour les seniors névrosés mais tout de même plaisant.
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Duncan et Broadbent fournissent une performance chaleureuse et intelligente. Leurs visages reflètent les fantômes de Meg et Nick : boudeur, excité et heureux.
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Une balade légère, qui vaut surtout pour la prestation de Jim Broadbent et Lindsay Duncan.
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Pittoresque consolateur, artifices boulevardiers (…) et démagogiques (…). Autant d’onctuosités qui rendent le film totalement inoffensif.
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Nick et Meg viennent à Paris fêter leurs trente ans de mariage lors d’un week-end en amoureux. Entre les galères d’hôtel, la suite hors de prix dans un palace, les querelles, les non-dits, la rencontre avec un vieil ami envahissant (Jeff Goldblum), la lassitude, le séjour n’est pas de tout repos. Mais l’amour est toujours présent, et ce film malheureusement trop bavard reste une croustillante réflexion sur le couple.
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Episodiquement touchant, parfois drôle, Un weekend à Paris nous plonge dans une douce torpeur, une forme d’indifférence polie où même les (excellents) acteurs peinent à nous passionner. Sans intérêt.