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Comme dans l’excellent Tehilim, Raphaël Nadjari explore une crise familiale pour mieux parler de la place de l’individu dans la société israélienne. L’histoire de Saul, un quadra dépressif tentant de renouer avec son père qu’il n’a plus vu depuis des années, présente tous les ingrédients d’une intense reconstruction personnelle. Mais l’austérité de la mise en scène installe une regrettable distance avec les personnages, si bien que même Moni Moshonov, généralement truculent chez James Gray, livre une timide prestation.
Toutes les critiques de Le Cours Etrange des Choses
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On prend plaisir à contempler ce drame attendrissant, qui n'en est pas vraiment un, et à s'apitoyer sur le sort d'un homme maladroit et touchant.
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Médecine douce, stratégie des petits pas, réduction du territoire de la lutte : une leçon à la fois intime, politique et cinématographique à méditer lorsque le temps se gâte.
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Raphaël Nadjari signe un huis clos subtil
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Un film qui suit, avec tendresse et empathie, une sorte de Buster Keaton mélancolique et grave. Le parti pris de la lenteur est finement mis au service tant des situations que des comédiens.
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Le Cours étrange des choses raconte la crise de la quarantaine chez un homme solitaire qui tente une réconciliation avec un père qu’il n’a pas vu depuis des années. Le sujet est banal, le traitement ne l’est pas.
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En Israël, un grand fils à cran se rend soudain chez son père, qu'il n'a pas vu depuis cinq ans et à qui il en veut beaucoup... A coups de gags acides, Nadjari raconte, légèrement, une réconciliation impromptue avec soi au contact des autres.
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Pourquoi l’auteur de l’original et émouvant I Am Josh Polonski’s Brother affirme-t-il sa singularité, après Avanim et Tehilim, par un conformisme et un polissage de plus en plus affirmés ? Voilà un cours vraiment étrange.