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C’est la quête, l’obsession d’une vie. Celle d’un luthier de Crémone habité par l’idée de fabriquer un violon d’exception capable de rivaliser avec la Rolls de cet instrument, le célèbre Stradivarius. Ce documentaire raconte la quête de l’élément indispensable à cette opération : le bois le plus parfait, un érable multi- centenaire en voie de quasi- disparition. Un sujet passionnant desservi par le traitement qu’en fait Hans Lukas Hansen. Comme s’il ne croyait pas lui- même qu’il puisse tenir sur 90 minutes. Trop de musique, trop de bla bla inutile et surtout un vrai problème de point de vue. Au lieu de rester scotché à celui du principal intéressé, le documentaire se perd en suivant ceux de ses différents interlocuteurs en Europe centrale. Cette absence de rigueur rend La Symphonie des arbres plus proche du reportage pittoresque que d’un documentaire de cinéma.