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Un agent immobilier prétentieux nourrit une haine contre sa vieille voisine, qui le lui rend bien. Quand il se retrouve bloqué au fond d’un puits, son ennemie jurée devient la seule personne capable de l’aider. Construite comme une fable de La Fontaine, cette déroutante guerre psychologique entre deux personnages hauts en couleur croise ambitieusement la comédie belge et le thriller de survie. Malheureusement, elle n’exploite qu’une gamme de sensations limitée en raison de dialogues et de situations qui font souvent du surplace.
Toutes les critiques de Je te Survivrai
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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un huis clos – enfin, un “puits clos” – qui, entre la lutte pour survivre et le bras de fer savoureux avec cette vieille voisine restée à la surface, donne un film étonnant. Une comédie drôle, grinçante et tendre à la fois, comme seuls les Belges savent en faire.
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Comédie dramatique misant tout sur les accents, sur des personnages hautement caricaturaux, ce long-métrage de Sylvestre Sbille n'atteint pas tout à fait ses objectifs, le réalisateur ne maîtrisant pas suffisamment la tension, l'animosité que le spectateur développe vis-à-vis de Joe / Jonathan ZaccaÏ (en tout cas dans la première partie du film). Du coup, lorsque Je te survivrai prend des allures plus dramatiques, confidentielles, ce renversement ne réussit que partiellement à émouvoir.
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Un quasi-huis clos habilement filmé (...) Aussi féroce qu'un Chabrol, l'air de rien, le film de Sylvestre Sbille frôle le registre de l'horreur. On en sort en se souvenant avec effroi des paroles du tube de Jean-Pierre François: «Je te survivrai/ Dans les frissons du cœur/Dans les maudites chansons…»
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Surprise : ce huis clos en plein air n'a rien de pesant et force même l'admiration, tant sur le jeu que sur le scénario. Il révèle l'actrice et conteuse belge Ben Riga qui mérite, dans cette histoire, de connaître la lumière.
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Malgré un début sur les chapeaux de roues, cette comédie s'érode rapidement dans un touche-à-tout bordélique.
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A partir d’une idée séduisante, Sylvestre Sbille n’arrive pas à maintenir la tension nécessaire pour maintenir l’intérêt du spectateur. Sa comédie sociale tombe donc souvent à l’eau, à l’instar de son personnage principal.
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Un film plutôt moralisateur (punition en règle infligée au héros), mâtiné d'humour belge balourd, façon "Dikkenek".
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Cette satire caricaturale de l'arrogance ordinaire, tournée en Belgique avec des acteurs belges, dont Jonathan Zaccaï, est d'une laideur sans recours.