Toutes les critiques de Annie colère

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Blandine Lenoir (Zouzou) revient à la source d’un combat qu’on croyait à tort gagné à jamais. Et nous replonge donc en février 74 où l’Annie qui donne son titre, ouvrière et mère de deux enfants, tombe enceinte accidentellement et entre alors en contact puis devient partie prenante, en dépit du quand dira t’on, du MLAC (le Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception) qui pratique les avortements illégaux. Ce qui pourrait n’être qu’un film à sujet va bien au- delà. Grâce à la qualité de ses interprètes (Laure Calamy en tête). Mais surtout grâce à la qualité du scénario co- écrit avec Axelle Ropert qui va au- delà des archétypes, soigne tout autant les personnages masculins que féminins et surtout raconte les « petites » histoires derrière l’histoire officielle. Le tout avec une sororité joyeuse et contagieuse qui rend Annie Colère si attachant.