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En réalité, les "aliens" constituent juste une toile de fond en forme de menace écrasante (...) Liebesman se concentre surtout sur l'aspect immersif d'un film de guerre à la John Wayne. Grâce à des cadrage réalistes et audacieux.
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isons-le d’emblée: l’objet, faute de protagonistes suffisamment bien dessinés, n’est pas à la hauteur de sa bande-annonce, devenue un phénomène du Web. Sous couvert de science-fiction, il s’agit là d’un film de guerre dont les images, tournées à l’épaule, évoquent celles du conflit irakien. On peut y voir un tract sponsorisé par l’armée. A moins, bien sûr, que ces aliens venus piller les ressources naturelles de la Terre, technologiquement supérieurs, ne renvoient aux Américains eux-mêmes…
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L'argument science-fictionnel n'est donc ici qu'un prétexte à une bande guerrière, un jeu vidéo géant, où les notions de devoir, d'honneur, d'obéissance et de sacrifice, de rédemption aussi nourrissent une psychologie primaire quoiqu'omniprésente. La rhétorique du film de guerre contemporain, appuyée par des effets numériques et une bande son tonitruante s'impose durant les deux heures de la projection, laissant peu de place à la surprise, et invente une sorte de nouvel art pompier.
World Invasion : Battle Los Angeles