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Un milliardaire dépressif et solitaire s’installe chez une famille pauvre, joyeuse et bordélique qu’il a "louée" pour voir ce que ça fait d’avoir un foyer. Sur un pitch de comédie romantique américaine, Jean-Pierre Améris et sa scénariste, Murielle Magellan, ne dépassent guère leur postulat. Tout s’enchaîne avec une régularité de métronome et une absence de surprises – enfants turbulents mais charmants, maman foldingue mais tellement délicieuse... Il y avait pourtant là matière à faire un film piquant, dans l’air du temps et mâtiné d’observations sociales. Seul Benoît Poelvoorde tire ici son épingle du jeu, épaulé par un majordome (François Morel) qui confère un peu de second degré à l’ensemble.
Toutes les critiques de Une Famille à Louer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avant d’aborder les sévères rivages de la rentrée, aucune raison de ne pas se divertir en compagnie de cet épatant trio.
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Les scénaristes font preuve d'audace, mais s'en effraient hélas eux-mêmes : ils consacrent l'essentiel de cette comédie à déminer le terrain.
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(...) une histoire un peu hésitante
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Libérée des clichés prolétaires et de la démagogie politique, drôle, tendre et émouvante, cette comédie de caractères ravit par ses plans simples et précis, et ses personnages très bien construits et interprétés.
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Derrière l’affiche un peu mièvre de cette comédie pas si légère se cache une œuvre non seulement drôle, mais touchante, authentique et parfois âpre.
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Ce n’est donc pas le feu d’artifice attendu avec Efira et Poelvoorde aux manettes, mais une œuvre en demi-teintes, d’une mélancolie sourde.
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Dans "Une famille à louer", les comédiens permettent au spectateur de ne pas s'ennuyer malgré un scénario où les rebondissements sont loin d'être aussi surprenants que l'on aurait pu l'espérer.
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Une comédie légère et sans prétention.
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(...) un film un peu bancal, doux-amer, avec un petit côté social, inégal mais parsemé de très jolis moments (...)
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Ses personnages ont beau être impeccablement interprétés, ils frôlent parfois le grotesque. Une famille à louer, dont l'intrigue manque un brin d'originalité, n'a pas le charme des Émotifs anonymes, mais son réalisateur s'acquitte de sa tâche la plus importante : nous faire rire.
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Une fois les enjeux posés, le film fait du surplace. Reste le duo efficace Poelvoorde - Efira, sensass.
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Une comédie sociale pas drôle qui sonne faux.
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Les décors pimpants (jamais on ne vit taudis si charmant), le rythme sautillant, la déconnexion délibérée d’avec la réalité font d’"Une famille à louer" un film sans gravité ni atmosphère dans lequel dérive le corps du grand comédien.
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(...) une succession de scènes jamais vraiment drôles ni émouvantes, où le cinéaste a le défaut de forcer toujours un peu trop le trait. Et cette maladresse fait tomber Améris de ce fil ténu entre réalisme et loufoquerie poétique.
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Le scénario s’applique laborieusement à différer les réponses, au moyen d’effets prévisibles et de retournements convenus. Tout le monde, acteurs compris, s’est mis pour l’occasion en mode pantouflard. Le spectateur serait bien inspiré d’en faire autant.