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Le cinéaste replonge dans une enfance bouleversée par la guerre d’Algérie. En neuf tableaux sereinement poétiques, il prend son temps, rend hommage aux mystères d’une nature chaleureuse et esquisse le portrait d’une famille digne.
Toutes les critiques de Nocturnes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Film contemplatif, mélancolique, lumineux et musical, Nocturnes montre comment la grande Histoire influe sur l'histoire intime d'un gamin, passeur de rituels immémoriaux. Ode à un gardien de phare, sensations distillées par un jardin, fascination pour les animaux (en particulier une tortue), omniprésence des instruments servant à mesurer le temps (horloges, sablier, cadran solaire), sont quelques-uns des repères de ce voyage élégiaque dans un jadis en mutation.
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Des instants fragiles, qui, sous le regard du cinéaste redevenu aussi vierge que celui de l’enfant, prennent soudain une autre dimension, magique et mystérieuse. (...) Quel dommage que le cinéaste, familier du documentaire, n’ait pas résisté à la tentation de mêler à cette poésie de l’intime quelques bruts aperçus d’une réalité en train de changer. Plutôt que d’enrichir son récit de la chronique d’une époque, ces images d’archives sur les progrès technologiques d’alors ne font que parasiter la fiction. Et notre plaisir, par la même occasion.
