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Siméon s’éprend de Marie qui a quitté Antoine. Siméon suit Marie et Antoine les suit... Il y a un ton Betbeder, palpable dans ses courts métrages et son deuxième long, 2 automnes, 3 hivers. Ici, il s’amuse encore plus côté forme, dans les scènes où les héros (casting impeccable), face caméra, racontent leur enfance et les moments-clés de leur vie. Il joue du récit dans le récit puisqu’Antoine est écrivain et fait de Marie et Siméon les personnages de son roman... Dommage qu’il se perde dans une histoire de clip cosmique fastidieuse autour d’une vision rêvée par le personnage d’André Wilms (très drôle au demeurant). Le reste du temps, c’est ludique, charmant et hilarant.
Toutes les critiques de Marie et les naufragés
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Décrochages narratifs et récits en cascade, frontalité des cadrages, couleurs acidulées et soin apporté à la direction artistique : Betbeder réalise son film le plus foisonnant, et même s’il ne réussit pas à se lâcher complètement, sa générosité fait un bien fou.
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Réussi, vivifiant, même si le fantasque empêche un peu trop l'émotion d'éclore.
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Le couple formé par Pierre Rochefort et Wimala Pons n’est, à coup sûr, pas étranger à la beauté de cette histoire d’amour peu banale qui vient revisiter la comédie romantique de la manière la plus irrésistible.
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(...) l’entêtement d’un Eric Cantona assez touchant en poète bourru ne parvient pas à compenser le manque d’entrain du trio de tête.
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Les éléments à partir desquels le cinéaste entend réenchanter les codes de la romance apparaissent ici disposés trop en évidence pour séduire entièrement