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Nouveau portrait en creux de HPG, hardeur ascendant anar qui campe ici un gardien de nuit obsédé par le sida, la transmission, le grand amour ou l’autodestruction... Malgré la
sympathie évidente que dégage l’acteur-cinéaste, il faut bien reconnaître que ces Mouvements du bassin pédalent sacrément dans la semoule tant la folie du film, bien réelle, est diluée neuf fois sur dix par une mise en scène moins barrée que sacrément faiblarde. Premières victimes : Rachida Brakni et Éric Cantona, qui ne trouvent jamais leur place dans ce nanar auteuriste en roue libre.
Toutes les critiques de Les Mouvements Du Bassin
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film sensible et fascinant devrait achever de convaincre qu'HPG n'est pas qu'un vit sur pattes.
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Si le récit tient mal la durée, le film pose toutes sortes de questions et regorge d'idées qui en font la saveur.
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Avec tout le charme et la maladresse de la jeunesse, HPG invente, innove, découvre.
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Ce film de fiction "classique" réalisé par le hardeur HPG est inégal voir en dents de scie, mais il brille par son inventivité hors normes, pour quelques beaux moments et pour ses étranges dialogues philosophiques.
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Une seule scène vraiment trouble et amusante, révèle deux choses : d'abord que HPG pourrait se lâcher beaucoup plus, au moins en tant qu'acteur, et surtout elle montre à tous les artisans du malaise constipé (ils sont actuellement nombreux) que l'humour, même noir, c'est quand même mieux quand c'est drôle.
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On aimerait ne pas devoir faire la fine bouche devant un essai qu'on suppose sincère, en tout cas non dénué d'inspiration et d'empathie, sur l'humain sexué. Ce qui contrarie l'adhésion est que la mainmise du scénario sur l'existence des personnages finit par gagner du terrain.
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Mauvais goût et sincérité : bricolé avec les moyens du bord, le film ne ressemble à rien, sinon à un film d'HPG.
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L'inénarrable HPG nous démontre avec ce film complétement barré qu'il vaut beaucoup mieux que son étiquette de star du X. Truffés d'idées plus folle les unes que les autres, cette comédie d'art martial et d'essai dégage un fort parfum de liberté.
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On perd le fil de l'histoire, si tant est qu'il y en ait un.
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Un film qui respire la liberté mais qui peut lasser.
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Confit dans un amateurisme érigé en pose par impuissance, « les Mouvements du bassin » (le titre est beau) croise le désir obsessionnel de maternité d’une lesbienne par dépit (Rachida Brakni) et les frustrations d’un agent de la sécurité bas du front et obnubilé par le sida (HPG) – soit la beauté et la laideur – avec un mélange de morgue, de naïveté et d’autoflagellation qui, hormis une ou deux saillies burlesques, ne produit qu’ennui et embarras. Faire du « cinéma d’auteur » sert visiblement de catharsis à HPG. On est content pour lui.