Toutes les critiques de Les Mouvements Du Bassin

Les critiques de Première

  1. Première
    par Antoine Prioul

    Nouveau portrait en creux de HPG, hardeur ascendant anar qui campe ici un gardien de nuit obsédé par le sida, la transmission, le grand amour ou l’autodestruction... Malgré la
    sympathie évidente que dégage l’acteur-cinéaste, il faut bien reconnaître que ces Mouvements du bassin pédalent sacrément dans la semoule tant la folie du film, bien réelle, est diluée neuf fois sur dix par une mise en scène moins barrée que sacrément faiblarde. Premières victimes : Rachida Brakni et Éric Cantona, qui ne trouvent jamais leur place dans ce nanar auteuriste en roue libre.

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Ce film sensible et fascinant devrait achever de convaincre qu'HPG n'est pas qu'un vit sur pattes.

  2. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Si le récit tient mal la durée, le film pose toutes sortes de questions et regorge d'idées qui en font la saveur.

  3. Les Inrocks
    par Romain Charbon

    Avec tout le charme et la maladresse de la jeunesse, HPG invente, innove, découvre.

  4. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Ce film de fiction "classique" réalisé par le hardeur HPG est inégal voir en dents de scie, mais il brille par son inventivité hors normes, pour quelques beaux moments et pour ses étranges dialogues philosophiques.

  5. Les Cahiers du cinéma
    par Florent Guézengar

    Une seule scène vraiment trouble et amusante, révèle deux choses : d'abord que HPG pourrait se lâcher beaucoup plus, au moins en tant qu'acteur, et surtout elle montre à tous les artisans du malaise constipé (ils sont actuellement nombreux) que l'humour, même noir, c'est quand même mieux quand c'est drôle.

  6. Critikat.com
    par Benoît Smith

    On aimerait ne pas devoir faire la fine bouche devant un essai qu'on suppose sincère, en tout cas non dénué d'inspiration et d'empathie, sur l'humain sexué. Ce qui contrarie l'adhésion est que la mainmise du scénario sur l'existence des personnages finit par gagner du terrain.

  7. Télérama
    par Jérémie Couston

    Mauvais goût et sincérité : bricolé avec les moyens du bord, le film ne ressemble à rien, sinon à un film d'HPG.

  8. Paris Match
    par Alain Spira

    L'inénarrable HPG nous démontre avec ce film complétement barré qu'il vaut beaucoup mieux que son étiquette de star du X. Truffés d'idées plus folle les unes que les autres, cette comédie d'art martial et d'essai dégage un fort parfum de liberté.

  9. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    On perd le fil de l'histoire, si tant est qu'il y en ait un.

  10. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Un film qui respire la liberté mais qui peut lasser.

  11. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Confit dans un amateurisme érigé en pose par impuissance, « les Mouvements du bassin » (le titre est beau) croise le désir obsessionnel de maternité d’une lesbienne par dépit (Rachida Brakni) et les frustrations d’un agent de la sécurité bas du front et obnubilé par le sida (HPG) – soit la beauté et la laideur – avec un mélange de morgue, de naïveté et d’autoflagellation qui, hormis une ou deux saillies burlesques, ne produit qu’ennui et embarras. Faire du « cinéma d’auteur » sert visiblement de catharsis à HPG. On est content pour lui.