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Dans une ville imaginaire, un couvre-feu est instauré depuis l’enlèvement d’un enfant par les Boxtrolls, ces horribles créatures démoniaques vivant sous terre. Démoniaques ? C’est du moins ce que veut faire croire Archibald Snatcher, un dératiseur machiavélique qui ne souhaite qu’une seule chose : devenir un notable reconnu après avoir éliminé le « danger ». Avec le studio Laika, exception faite du magnifique "Coraline", c’est toujours la même chose : la prouesse technique impressionne (rappelons qu’il s’agit d’animation de marionnettes en stop motion), l’univers très sombre séduit mais, à l’arrivée, subsiste un sentiment d’inachevé. Contrairement à ce que disait Alfred Hitchcock, il ne suffit pas toujours de réussir le méchant, ici crado et dégénéré au possible, pour réussir un film. Il faut aussi que les gentils ne soient pas totalement fades de façon à éviter les rapports de force schématiques. Or dans ces Boxtrolls, comme dans "L’Étrange Pouvoir de Norman", où il était également question de peur de l’autre et d’obscurantisme, le scénario délivre son message de tolérance avec la subtilité d’un éléphant au galop.
Toutes les critiques de Les Boxtrolls
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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D'une inventivité folle, ce drôle de conte de fées sur la lutte des classes emprunte autant à Tim Burton qu'aux Monty Python. (...) A voir en famille, mais déconseillé aux très jeunes.
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Une fable sociale noire, burlesque et superbement animée.
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Le studio dans lequel est né le beau film d'animation "Coraline" récidive, avec moins de profondeur, mais aussi une vraie prouesse visuelle et beaucoup d'énergie. Un peu rude, tout de même, pour les tout-petits.
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Visuellement, ce film est un festin, il est rempli de blagues et de surprises, parsemé d’un humour noir qu’Alfred Hitchcock aurait adoré.
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Adapté d'un conte pour enfants, ce film d'animation est une excellente surprise. Dans un décor soigné, à la mode victorienne, des rues tortueuses de la ville aux redingotes et aux calèches, l'aventure fourmille d'idées délicieuses, farfelues — l'antre écolo-steampunk des boxtrolls, entre autres. C'est aussi un tour de force technique, filmé tout en « stop motion » : un carnaval de marionnettes colorées, vives, touchantes ou bizarroïdes. Et en prime, derrière cette affaire de communauté persécutée, se cache aussi un petit plaidoyer antiraciste — en gros, on est tous le « monstre » de quelqu'un.
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Entre "Les triplettes de Belleville" et une esthétique héritée de Jean-Pierre Jeunet, il flotte un parfum d'Europe sur cette réussite originale de l'animation américaine.
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Le meilleur film d’animation sur grand écran depuis l’explosion de « la grande aventure lego ».
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Un film pour enfants drôle, sincère, rafraîchissant. Ce film symbolise bien notre fixation sur le gaspillage, la récupération et le recyclage.
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Pas vraiment conventionnel et c’est ce qu’on apprécie.
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Les anciennes techniques d’animation image par image mélangées à la 3D d’aujourd’hui donnent un effet absolument charmant à ce film.
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Un conte pour enfants et adultes excentrique, décalé qui cherche le challenge.
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Ce qui rend « Boxtrolls » si incroyable c’est que cette fois ci « le méchant » c’est celui qui appelle les autres « les méchants ».
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Visuellement, ce film est un festin, il est rempli de blagues et de surprises, parsemé d’un humour noir qu’Alfred Hitchcock aurait adoré.
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Mêlant animation image par image et 3D stéréoscopique, le studio de "Coraline" propose un conte à la Dickens à l'univers très noir, aussi distrayant qu'angoissant.
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Ce film d'animation à l'esthétisme très soigné séduit par son originalité, mais il manque d'humour, et ses personnages de relief. Seuls les plus jeunes y trouveront leur compte.
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Imaginatif mais bizarre, on est plus dans la lignée de "Monty Phyton" que de Walt Disney, il n’y en a pas pour tous les goûts.
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Un film habile mais fastidieux.
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Ce qui rend « Boxtrolls » si incroyable c’est que cette fois ci « le méchant » c’est celui qui appelle les autres « les méchants ».
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Il a fallu des années pour venir à bout de ce film d'animation tourné image par image à base de figurines. Ce qui fait mal au coeur, tant "Les Boxtrolls" sont ratés. Le message du scénario, d'abord, tellement convenu, fait pitié : il ne faut pas se fier aux apparences, les plus méchants ne sont pas toujours ceux qui en ont l'air. Ajouter à cela un graphisme d'une laideur infinie : animation hideuse, couleurs ternes, personnages repoussants.