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Avec sa scène de viol dès le premier quart d’heure, son atmosphère urbaine délétère et son titre original tout en finesse (Seeking Justice), Le Pacte commence comme un bon vieux vigilante movie des familles. Une chouette promesse de série B crapoteuse, malheureusement pas tenue par le vétéran pantouflard Roger Donaldson (La Recrue). L’argument faustien du script lui sert en réalité de prétexte pour broder mollement sur les codes éculés du thriller parano 70’s. Du coup, tout le monde s’ennuie, à commencer par la pauvre January « Mad Men » Jones, qui n’a pas grand-chose d’autre à faire que bouder dans son coin. Reste Nicolas Cage, toujours aussi fascinant dans sa capacité à s’amuser d’un rien et à jouer dans chaque nouveau navet comme si sa vie en dépendait.
Toutes les critiques de Le pacte
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le scénario, dense et plutôt bien ficelé, illustre les dérives sociétales qui nous pendent au nez. Nicolas Cage et January Jones sont franchement convaincants. On signe.
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En résumé ça cachetonne à tous les étages et ça a le défaut de se voir ostensiblement. À commencer par Roger Donaldson (pourtant employé modèle sur BRAQUAGE À L’ANGLAISE) qui fournit le minimum syndical. à savoir une mise en scène illustrative et moche. On ne s’en offusquera pas trop étant donné que la minceur du script l’oblige à élaborer un suspense construit sur du vide. Comme cette scène essayant de créer une tension palpable avec un héros qui va chercher une barre de chocolat au distributeur automatique… Véridique ! Une des rares dérivations nanardesques que le film n’a pas non plus le courage d’approfondir pour notre plus grand plaisir déviant, restant lui aussi à quai. L’élément qui pèse un tant soit peu dans la balance demeure la prestance « over » du toujours excessif Nicolas Cage. Même au creux de la vague, on jubile de voir l’acteur continuer à s’investir plus que de raison. Croyant dur comme fer à la bonne marche d’un convoi qu’il essaye de tirer en avant avec son unique conviction, Nico compense à lui seul la frigidité de ses partenaires. Au moins un qui a une conscience professionnelle… C’est peut-être pour cela qu’on l’aime tant.
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Vaguement ressuscité par le sympathique Braquage à l'Anglaise, Roger Donaldson s'est refait une petite santé après une décennie à ramer. De retour en terre hollywoodienne, le cinéaste australien hérite de ce Pacte, thriller crypto faustien pour un Nicolas Cage fugitif. Bof.
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Au final, il ne restera qu'un vague souvenir et la sensation d'avoir assisté à un patchwork de références cinématographiques sans grande nouveauté.
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Rebondissements prévisibles, suspense mollasson...... Pauvre Nicolas Cage, piégé par le thriller le plus banal et le plus sinistre de la saison, signé Roger Donaldson.
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Premier navet de la saison 2012. Accrochez-vous, Nicolas Cage revient déjà, offrant le pire de lui.