Date de sortie 4 décembre 2019
Durée 117 mn
Réalisé par Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte
Avec Fabrice Luchini , Patrick Bruel , Zineb Triki
Scénariste(s) Matthieu Delaporte, Alexandre de La Patellière
Année de production 2019
Pays de production France, Belgique
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

Suite à un énorme malentendu, deux amis d’enfance, chacun persuadé que l’autre n’a plus que quelques mois à vivre, décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu.

Toutes les séances de Le meilleur reste à venir

Critiques de Le meilleur reste à venir

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le tandem Delaporte-De La Patellière n’a pas arrêté depuis le succès du Prénom, en 2012. Dans l’intervalle, les deux auteurs ont été appelés au chevet de Papa ou Maman (dont ils ont musclé le scénario de départ, écrit la suite et showrunné la série), écrit à quatre mains Un illustre inconnu (réalisé en solo par Matthieu) et signé deux pièces de théâtre (Un dîner d’adieuTout ce que vous voulez). Pressés et boulimiques de travail, toujours en train de jongler entre les projets, ils ont décidé, pour leur deuxième réalisation en commun, très attendue, de se confronter à un sujet universel qui les a touchés de près : la mort. Il y a d’abord eu celle, cruelle, de Valérie Benguigui, partie en septembre 2013, quelques mois après avoir reçu son César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Le Prénom. Puis, il y a eu celle, virtuelle, de Matthieu, qui s’est cru atteint d’une tumeur irréversible pendant quelques semaines avant de s’en sortir sans dommages. Cinq années durant, les deux larrons ont tourné autour de ce sujet d’autant plus casse-gueule qu’ils ne voulaient pas en faire un drame mais une ode à la vie, une comédie un peu noire dans laquelle on entreverrait la lumière. Cette lumière, ils l’ont trouvée dans l’épreuve traversée par Matthieu dont Alexandre fut le seul informé. Et si la maladie passait au révélateur une amitié qu’on croyait indestructible ? Oui, mais comment ? C’est là qu’intervient la mécanique comique dont le duo est friand.

    CONTRASTES
    Tout commence par un quiproquo, cet artifice inusable du boulevard. Arthur (Luchini), médecin méthodique et rigide, va récupérer les examens de son meilleur ami, le flamboyant César (Bruel), à qui il a prêté sa carte de Sécu après une mauvaise chute ayant nécessité une courte hospitalisation. Le chirurgien lui apprend alors que ces examens ont révélé incidemment la présence d’une tumeur incurable. Dans la vraie vie, Arthur dirait à César de quoi il retourne. Mais nous sommes dans la fiction. Arthur bredouille et, devant la joie de vivre de son ami, lui fait involontairement croire que c’est lui qui est malade ! Pas de quoi rire ? Évidemment que si. On sait depuis La guerre est déclarée et Intouchables que les sujets graves peuvent déboucher sur des comédies trépidantes dont l’apparente légèreté rend encore plus saillante la fragilité de nos existences. Comme dans les films précités, un personnage décide d’infléchir ce foutu destin en réenchantant la vie de l’autre. L’idée géniale du film est d’en confier la responsabilité au mort en sursis, au solaire et énergique César, bien décidé à partager des moments magiques avec celui qu’il croit condamné, cet Arthur apathique et enfermé dans ses névroses. Le déplacement des enjeux favorise le burlesque mais aussi le retour de bâton, inéluctable.

    GLISSEMENT
    Dans son premier tiers, Le meilleur reste à venir est filmé comme une comédie de Francis Veber, le roi du pitch à qui les réalisateurs doivent beaucoup. Montage et dialogues du tac au tac, sens du burlesque, complicité avec le spectateur culminent dans un face-à-face croustillant entre Arthur et une cancéreuse en rémission (la formidable Zineb Triki), rencontre organisée par César pour permettre à son ami de libérer sa parole et trouver du réconfort. Arthur va en profiter pour dire la vérité, une vérité que personne n’arrive à entendre. Et la comédie de se muer progressivement en drame feutré à mesure que l’échéance fatale se profile. De Veber, on passe à (Yves) Robert et à Sautet ; d’une suite de quiproquos à la description douce-amère des liens d’amitié et d’amour qui se distendent sous l’effet du retour implacable de la réalité, au détriment de la fiction que se racontaient les personnages. Émotion garantie.

  2. Première
    par Christophe Narbonne

    Le tandem Delaporte-De La Patellière n’a pas arrêté depuis le succès du Prénom, en 2012. Dans l’intervalle, les deux auteurs ont été appelés au chevet de Papa ou Maman (dont ils ont musclé le scénario de départ, écrit la suite et showrunné la série), écrit à quatre mains Un illustre inconnu (réalisé en solo par Matthieu) et signé deux pièces de théâtre (Un dîner d’adieuTout ce que vous voulez). Pressés et boulimiques de travail, toujours en train de jongler entre les projets, ils ont décidé, pour leur deuxième réalisation en commun, très attendue, de se confronter à un sujet universel qui les a touchés de près : la mort. Il y a d’abord eu celle, cruelle, de Valérie Benguigui, partie en septembre 2013, quelques mois après avoir reçu son César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Le Prénom. Puis, il y a eu celle, virtuelle, de Matthieu, qui s’est cru atteint d’une tumeur irréversible pendant quelques semaines avant de s’en sortir sans dommages. Cinq années durant, les deux larrons ont tourné autour de ce sujet d’autant plus casse-gueule qu’ils ne voulaient pas en faire un drame mais une ode à la vie, une comédie un peu noire dans laquelle on entreverrait la lumière. Cette lumière, ils l’ont trouvée dans l’épreuve traversée par Matthieu dont Alexandre fut le seul informé. Et si la maladie passait au révélateur une amitié qu’on croyait indestructible ? Oui, mais comment ? C’est là qu’intervient la mécanique comique dont le duo est friand.

    CONTRASTES
    Tout commence par un quiproquo, cet artifice inusable du boulevard. Arthur (Luchini), médecin méthodique et rigide, va récupérer les examens de son meilleur ami, le flamboyant César (Bruel), à qui il a prêté sa carte de Sécu après une mauvaise chute ayant nécessité une courte hospitalisation. Le chirurgien lui apprend alors que ces examens ont révélé incidemment la présence d’une tumeur incurable. Dans la vraie vie, Arthur dirait à César de quoi il retourne. Mais nous sommes dans la fiction. Arthur bredouille et, devant la joie de vivre de son ami, lui fait involontairement croire que c’est lui qui est malade ! Pas de quoi rire ? Évidemment que si. On sait depuis La guerre est déclarée et Intouchables que les sujets graves peuvent déboucher sur des comédies trépidantes dont l’apparente légèreté rend encore plus saillante la fragilité de nos existences. Comme dans les films précités, un personnage décide d’infléchir ce foutu destin en réenchantant la vie de l’autre. L’idée géniale du film est d’en confier la responsabilité au mort en sursis, au solaire et énergique César, bien décidé à partager des moments magiques avec celui qu’il croit condamné, cet Arthur apathique et enfermé dans ses névroses. Le déplacement des enjeux favorise le burlesque mais aussi le retour de bâton, inéluctable.

    GLISSEMENT
    Dans son premier tiers, Le meilleur reste à venir est filmé comme une comédie de Francis Veber, le roi du pitch à qui les réalisateurs doivent beaucoup. Montage et dialogues du tac au tac, sens du burlesque, complicité avec le spectateur culminent dans un face-à-face croustillant entre Arthur et une cancéreuse en rémission (la formidable Zineb Triki), rencontre organisée par César pour permettre à son ami de libérer sa parole et trouver du réconfort. Arthur va en profiter pour dire la vérité, une vérité que personne n’arrive à entendre. Et la comédie de se muer progressivement en drame feutré à mesure que l’échéance fatale se profile. De Veber, on passe à (Yves) Robert et à Sautet ; d’une suite de quiproquos à la description douce-amère des liens d’amitié et d’amour qui se distendent sous l’effet du retour implacable de la réalité, au détriment de la fiction que se racontaient les personnages. Émotion garantie.

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