-
Parce qu’il s’oppose à la voir pratiquer une activité artistique qu'il juge subversive, un jeune homme oblige sa soeur à porter le voile lors de la représentation de la pièce de son cours de théâtre. À mi-chemin entre la fable onirique et le naturalisme social, Viviane Candas filme des acteurs amateurs et plante son décor dans une cité bétonnée où la vie semble avoir été brûlée par le soleil. Bien que parfois trop aride, cette parabole sur le malaise social, terreau des dérives de l’intégrisme religieux, trouve sa grâce dans la présence lumineuse des deux héros.
Toutes les critiques de Le Voile Brûlé
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
« T’es pas un frère, t’es un tyran ! », réplique la jeune héroïne à son frère qui veut lui interdire de vivre sa passion pour le théâtre. Autour des crimes d’honneur, Le Voile brûlé de Viviane Candas est un film choc mais dont la rhétorique évite habilement toute forme de pathos.
-
Le drame de l’endoctrinement islamiste et le calvaire de la femme outragée par les dogmes, dans un film aux propos, certes forts, mais parfois dilapidés par un recours appuyé à la métaphore.
-
Dans une cité, une jeune femme sous la coupe de son frère s'évade en interprétant Schéhérazade dans une pièce de théâtre. Viviane Candas souhaite, visiblement, s'affranchir du réalisme. Elle fait d'une minitragédie grecque une sorte de fable contre l'intégrisme religieux.
-
Entre tragédie grecque et chronique réaliste, un pamphlet poétique qui s'en prend au patriarcat à travers le personnage d'une jeune Marseillaise des cités (Sonia Amori) qui veut faire du théâtre.