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Le Lorax (...) : Petite créature vindicative à moustache, la bonne conscience écolo de la fable, croisement drolatique entre José Bové et une luciole Bonux, ne fait bizarrement que passer. Ce n’est pas la seule étrangeté d’un fi lm dont on devine parfois qu’il se trouve pris au piège de ses orientations artistiques. Comme lorsqu’il passe, par exemple, d’un monde artificiel (la ville) à un éden bucolique d’un naturel discutable avec ses palmiers en peluche et ses poissons s’époumonant sur un gazon d’un vert numérique pétaradant. Heureusement que la malice fun et rigolarde de l’ensemble – cet esprit cartoon à la Joe Dante qui booste personnages et situations – rattrape le coup. N’empêche, on était en droit d’attendre mieux de la part du créateur de Moi moche et méchant.
Toutes les critiques de Le Lorax
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film drôle, émouvant et dynamique (surtout au niveau de la 3D) et écolo : ce récit initiatique dénonce les ravages de l'industrialisation, la course au profit et le gaspillage.
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Cette fable 100% écolo (...) réussit sur un mode rigolo et tonique à faire passer le message, sans discours rasoir. Séduisant sur le fond et la forme, voilà un manifeste en faveur de Dame Nature, auquel petits et grands souscriront dans un même élan.
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Le rythme est toujours bien enlevé dans un décor pittoresque et riche de détails, et le dépaysement est au rendez-vous de ce voyage agité. De quoi faire germer dans la tête des bambins de graines de bon sens citoyen.
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[Pour] Le réalisateur Chris Renaud (...) met habilement le plaisir délirant du cartoon au service d'un discours pro-environnement pas barbant. Bio dans l'âme mais joyeux comme un magasin de jouets, son Lorax est un ami qui nous veut du bien.
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Camouflé sous ses airs de grosse cacahuète orange et moustachue, Le Lorax se révèle être le porte-étendard d'un message de sensibilisation à la sauvegarde de l'environnement. Le concept écologique passe d'autant mieux qu'il est véhiculé avec humour par des personnages loin des clichés manichéens. L'équipe de Moi, moche et méchant réitère le pari d'un long métrage d'animation drôle et intelligent, qui touchera aussi bien les petits que les plus grands. Un film qui fait du bien.
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Joli dessin animé pour les petits, fable écologique pour les grands, "Le Lorax" a la fluidité d'animation des grands studios américains, sauf que celui-ci porte une griffe française.
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Conte écologique aux images soignées, truffé de séquences de comédie musicale, "Le Lorax" plaide pour le respect de la nature. Mais derrière ce message écolo, voire anticapitaliste, il reste un dessin animé dans la plus pure tradition du genre.
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Moins réussi que Moi, moche et méchants, Le Lorax réserve néanmoins de jolies scènes enchantées qui raviront le plus jeune public.
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par Nathalie Dassa
"Le Lorax" entraîne petits et grands dans une belle fable sur l'écologie (...). "Le Lorax" s'avère être un divertissement astucieux aux allures satiriques qui a la faculté d'enchanter tout en sensibilisant le jeune public aux préoccupations écologiques.
Visuellement, c’est pas mal, dans le genre trip sous LSD. Problème : le message pèse des tonnes. Sur des thèmes proches, le « WALL∙E » de Pixar était autrement plus féroce et poétique.
L'invention graphique de Chris Renaud n'est guère compatible avec l'amour de la nature, (...) ses paysages sont aussi artificiels d'un côté ou de l'autre du mur d'enceinte de la ville sans âme. Reste que l'on est ici chez un bon faiseur.
Conte écologique aux images soignées, truffé de séquences de comédie musicale, "Le Lorax" plaide pour le respect de la nature. Mais derrière ce message écolo, voire anticapitaliste, il reste un dessin animé dans la plus pure tradition du genre.
"Le Lorax" est une fable amusante et écolo, même si, en la matière, on doute un peu de la portée pédagogique d'un dessin animé où les arbres ressemblent à des sucettes bi-goûts...
Débilo-fluo-dégueu. Conserver hors de portée des enfants.
Altermondialiste moustachu, éco-intégriste à fourrure, indigné professionnel : avant d’être une catastrophe velue, le lorax est d’abord une peluche José Bové. Mais contrairement au larzacien, il préfère les attentats esthétiques aux démontages de Mcdos..
L'animation rigide des personnages monomaniaques achève de nous agresser les pupilles, tandis que le message écologique se voit dilué dans l'esthétique outrancière de l'ensemble.
[Contre] Tout est aussi moche et criard que la moustache moutarde du fameux Lorax (...). Comme, en plus, les gags vraiment drôles sont aussi rares que les plantes vertes dans le paysage, on ira jardiner ailleurs.