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Sélectionné au festival de Tribeca, ce premier long met en scène un jeune prof de musique qui, alors que l’heure des vacances a sonné, réunit dans le collège désert de leur enfance ses cinq ex meilleurs amis avec qui les liens se sont distendus. Des retrouvailles placées sous le signe de la tristesse puisqu’organisées en hommage à sa sœur jumelle brutalement disparue. Ce point de départ pourrait laisser croire à un récit purement programmatique autour du deuil, comme il en existe tant. A tort. Dire qu’il révolutionne tout serait mentir mais il y a une patte Cotten- Rozé. Une manière de se situer sur le terrain de l’émotion sans ne rien esquiver. Une capacité à écrire des personnages pas forcément sympathiques mais sans jamais briser le fil de l’empathie pour eux. Un plaisir à diriger une bande de comédiens complices portés la douce folie d’Andranic Manet (Mes provinciales). Un geste parfait ? Non mais le type même du film qu’on aime aussi pour ses maladresses.
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- La Récréation de juillet
La Récréation de juillet
Première
(1 critique)