-
Tout juste sorti d’un séjour à l'hôpital, Liso retrouve le monde, ses proches, ses angoisses... Le sujet rappelle "Oslo, 31 août" et son protagoniste déambulant à moto. "La Paz" est cependant plus creux et draine son lot de lieux communs (la mère s’émeut devant des diapos pendant que le fils médite les pieds dans l’eau). Et le pire reste à venir. À l’instar du héros de "La Moustache", qui atterrissait à Hong Kong lors de l’épilogue, le morne Liso rejoint La Paz, en Bolivie. Ce qui n’apporte strictement rien, si ce n’est l’illusion d’une conclusion
Toutes les critiques de La Paz
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Santiago Loza, (...), apporte un ton minimaliste et gracieux au cinéma argentin. (...) une plongée d’autant plus troublante dans la psyché humaine et ses tourments qu’elle est exprimée délicatement, grâce à un travail particulièrement mesuré sur le son et l’image. Le contraste avec la désespérance sous-jacente n'en est que plus saisissant.
-
Liso trouve du réconfort auprès de sa grand-mère et de sa bonne, seuls moments vivants et tendres du film.
-
Santiago Loza tombe dans les clichés du cinéma contemplatif et minimaliste pour un film qui se délite en saynètes sans grand intérêt. Volontiers elliptique, le film utilise sans subtilité les figures du cinéma dit "contemplatif" : longs plans fixes, zooms sur des visages muets, silences censés refléter les états d’âme des personnages.. Le cinéaste tend vers l’épure mais provoque surtout l’ennui.
-
Ennuyeuse chronique sur le mal de vivre en Argentine. Aussi éteint que son héros falot, le film de Santiago Loza agace par son formalisme prétentieux.