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Incontournable de l’été, la comédie romantique américaine prend cette année un nouveau virage, plus trash et plus direct. Écrite comme un uppercut absolument pas sentimentalement correct, The Ugly Truth, qu’on aurait mieux traduit par « La Sale Vérité », est, dans un premier temps, un déballage de poncifs machos, de claques sur les fesses, de soutiens-gorge push-up... pour mieux rendre compte de l’éternel masculin. Bref, un homme qui se respecte se conquiert toujours avec les mêmes arguments, et si, comme Abby, vous ne voulez pas voir la fameuse vérité en face, Gerard Butler et son physique
de déménageur se chargent de vous rappeler les fondamentaux. C’est d’ailleurs la partie la mieux écrite et la plus amusante du film, celle où, avec ses manières dopées à la testostérone, il enterre définitivement le mythe du prince charmant ou autres théories vacillantes qui voudraient que les hommes soient martiens et les femmes vénusiennes.
Toutes les critiques de L'abominable vérité
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dialogues pêchus, rythme soutenu, frivolité assumée, voilà une comédie sentimentale qui joue avec zéro complexe la carte du pur divertissement. A l'image de ses deux interprètes, qui s'en donnent à cœur joie et font vraiment plaisir à voir.
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Certes, le scénario de cette comédie romantique est cousu de fil blanc. Mais le ton qu'il emploie, d'une irrévérence délicieuse, et le charme de ses deux interprètes font mouche.
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Le réalisateur de «la Revanche d`une blonde» s`attaque à nouveau à la comédie à travers le personnage d`une carriériste hystérique, dont la seule aspiration, inavouée mais patente, est de trouver un mec qui la dresse et la remette à sa place (au foyer ?). C`est complètement raté.