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Reporter photographe et documentariste, Florent Marcie est parti en Tchétchénie en 1996, au début de la guerre, ne parlant pas un mot de russe, armé d’une petite caméra, de deux appareils photos et d’une toile blanche, où chaque personne rencontrée dessine sa rage ou son espoir. Dix ans après, ces images sont plastiquement belles, émotionnellement dévastatrices et historiquement indispensables. Un grand film pour dire un génocide qui trouve ses racines au XVIIIe siècle et ne voit pas sa fin.
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Ce qui surprend le plus au début de ce documentaire, c'est la facilité avec laquelle le jeune réalisateur, qui ne parle pas un mot de russe, a réussi à pénétrer le front de la résistance tchétchène au cours de la première guerre, en 1996. Ces images sont à regarder comme des archives: sa caméra a aussi bien saisi les chefs armés Chamil Bassaïev et Aslan Mashkhadov, morts aujourd'hui, que les cris des mères qui réclament des nouvelles de leurs fils devant une photo de Catherine Deneuve.