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Toutes les bonnes choses ont une fin, et dans le cas d'Indiana Jones, la franchise semblait avoir déjà atteint sa date de péremption en 2008, au moment de la sortie du très mal aimé Royaume du crâne de cristal. Mais pouvait-on raisonnablement penser que Disney n'allait pas rouvrir la marmite à vieilles carcasses pour en extraire l'un des plus grands héros de cinéma de tous les temps ? Ultime tour de piste de l'aventurier, Le Cadran de la destinée se déroule en 1969 et met en scène un Indy vieillissant, qui vit seul dans son petit appartement new-yorkais et va prendre sa retraite de professeur d'archéologie. C'est ce moment que choisit sa filleule, Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge, rayonnante), pour (re)débarquer dans sa vie et le mettre sur la piste du cadran d'Archimède. Un artéfact convoité par le nazi Jürgen Voller (Mads Mikkelsen, comme un poisson dans l'eau)... Etrangement mal à l'aise sur le terrain de l'action - les courses-poursuites sur fond vert ratées et interminables -, James Mangold (Copland, Le Mans 66, Logan) a la belle idée de se questionner sur l'importance d'Indiana Jones en tant que héros, confrontant le mythe et ses valeurs au matérialisme ambiant. Obsédé par le temps, les regrets et la déliquescence, le film tient son fil rouge jusqu'à un troisième acte fichtrement casse-gueule sur le papier, mais qui fonctionne miraculeusement. Un vrai moment d'émerveillement, quasi enfantin, comme la franchise n'en avait jamais connu jusqu'ici. Et qui justifierait presque à lui seul l'existence de ce Cadran de la destinée.
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Indiana Jones et le cadran de la destinée
Première
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