Toutes les critiques de Djeca : enfants de Sarajevo

Les critiques de Première

  1. Première
    par Jean-Philippe Guerand

    De ce sujet qui aurait pu conduire au pire des mélodrames, la réalisatrice de « Premières neiges » tire la chronique au scalpel d’une société prête à tout pour oublier, y compris à se laisser gangréner par une corruption généralisée. « Djeca » est porté par une actrice impressionnante, Marija Pikic, dont le jeu tout en retenue pare son personnage d’une vérité poignante où morale et pathos n’ont pas leur place. Un constat clinique, en forme de cri de détresse.

  2. Première
    par Eric Vernay

    Après la guerre en Bosnie, le parcours d’une ex-punk convertie à l’islam. Un élégant portrait filmé en plans-séquences hypnotiques.

Les critiques de la Presse

  1. Transfuge
    par Louis Seguin

    Le double temps sur lequel se bâtit "Djeca" (le présent haletant et le passé des archives) impulse un rythme cardiaque surélevé et souligne l'intelligence du regard de la réalisatrice : le merveilleux est un gouffre au-dessus duquel chemine le quotidien.

  2. A voir à lire
    par Elise Loiseau

    Aida Begic témoigne de la vie que mènent aujourd’hui les enfants de Sarajavo, dans une Bosnie dans l’après-guerre perpétuel. Nécessaire.

  3. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    La cinéaste met en effet les enjeux dramatiques à la périphérie de son cadre pour mieux percer le mystère intérieur de ses personnages. Et le spectateurs aura la belle impression de vagabonder avec eux sans enfreindre cette pudeur.

  4. Le Monde
    par Aureliano Tonet

    La réalisatrice a grandi pendant la guerre, elle fait aujourd'hui le portrait de deux orphelins qui, une décennie après les accords de Dayton, vivent toujours dans le fracas des armes. Djeca (Marija Pikic) et Nedim sont filmés avec une énergie et une sécheresse convaincantes.

  5. Libération
    par Didier Péron

    Il ne faut pas regarder de trop près les invraisemblances du scénario (comment un fils de ministre est-il dans un lycée de banlieue avec des gamins de sous-prolétariat local ?), ni s’attendre à des virages narratifs insensés. Mais Djeca captive par la représentation qu’il donne de l’isolement d’une jeune femme qui est convoitée, exploitée, ignorée, poussée à bout.

  6. Ecran Large
    par Simon Riaux

    Les quelques fulgurances oniriques du film marquent, mais paraissent finalement peu de chose au vu défauts structurels et scénaristiques de l'ensemble.

  7. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Lorsque le film se focalise sur les personnages secondaires, il met en exergue différentes formes de discriminations et d'intolérances. Les questions soulevées (Comment survivre à une guerre? Existe-t-il une part de rêve pour les jeunes adultes dans un pays privé de culture?) sont pertinentes, les réponses pas faciles. D'une sincérité indiscutable, mais souvent démonstratif dans le propos et hésitant dans la mise en scène tantôt sous influence du cinéma d'auteur européen tantôt illustrative.

  8. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Djeca, le deuxième film de la cinéaste serbe Aida Begic, évoque de manière subtile le souvenir de la guerre d'ex-Yougoslavie, et la difficulté d'une femme à se reconstruire. Une mise en scène maîtrisée, un personnage marquant: un film à ne pas manquer.

  9. Critikat.com
    par Gildas Mathieu

    Djeca offre un beau portrait de femme sous les contours parfois trop attendus de la chronique naturaliste.

  10. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Mais le procédé, pas neuf, et des images d’archives de la guerre comme flash-backs en dispersent l’énergie. C’est un peu lourd.

  11. Télérama
    par Jacques Morice

    Un beau portrait de femme batailleuse, nocturne, tendu, le deuxième film réalisé par Aida Begic, réalisatrice bosniaque.

  12. Les Cahiers du cinéma
    par Clémentine Gallot

    Sur les bases de ce scénario balisé, la cinéaste déploie une impressionnante mise en scène toute en longs plans-séquences caméra à l'épaule. (...) Il faudra sans doute à la cinéaste un troisième film pour s'affranchir véritablement du " film de nuque " et de son statut de petite soeur Dardenne d'un cinéma bosniaque.

  13. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Fascinée par l'énergie de son héroïne, la réalisatrice Aida Begic ne la quitte pas de la caméra et charge le scénario (...) On étouffe un peu.