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Installés depuis peu au Québec, Victor et sa mère se parlent à peine. Chronique d’une famille anéantie par la mort du père, le film est centré sur l’adolescent et son rapport à la mort d’un camarade de classe. Mais ni le scénario ni la mise en scène ne parviennent à circonscrire le vrai sujet (le deuil) et à montrer ses conséquences (le suicide, la culpabilité). En dépit d’un format carré plutôt seyant et d’acteurs investis, les intentions ne s’incarnent jamais et le vide s’invite trop souvent, générant l’ennui plutôt que le vertige.
Toutes les critiques de Deux Temps, Trois Mouvements
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgré ses maladresses, ce premier long métrage touche par son regard sensible et aigu sur un adolescent en conflit avec sa mère, et avec la vie.
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Foisonnant de développements, ce premier film reconduit nombre de figures de style éculées mais la prestation de l'excellent Zacharie Chasseriaud compense cet éparpillement.
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Le portrait de l'adolescent confronté à la mortalité, fermé à double tour, dévoré par ses pulsions, rongé par la culpabilité ne manque pas de pertinence et traduit bien un état de malaise. Mais le film repose trop sur l'ellipse, l'allusif, la ténuité, comme autant de tentatives de masquer sa banalité.
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On aurait souhaité que le film se laisse aller à une plus grande entreprise de poétisation, à une plus grande spontanéité, comme pour le voir se débarrasser d’une chronologie académique, qui était, a priori, non nécessaire.