Première
par Christophe Narbonne
Moins de scènes d’action extravagantes, gadgets quasiment inexistants: sur la forme et sur le fond, l’intrigue joue la carte du «réalisme», quitte à traîner par moments en longueur. Le climax du film? Une partie de poker, plus psychologique que spectaculaire, entre Bond et Le Chiffre – Mads Mikkelsen, impressionnant. Une séquence de torture bien gore et sadique, digne de «24 heures chrono», achève d’éloigner la franchise du divertissement pop-corn, voire de la parodie. À l’instar de Batman Begins, Casino Royale peut se voir comme une sorte de préquelle, plus sombre et plus dense, qui remet pas mal de choses en perspective.