Toutes les critiques de 40 Ans, mode d'emploi

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Après les résultats mitigés de Funny People, Judd Apatow pouvait donner l’impression de rentrer dans le rang en s’attaquant à ce spin-off de son plus gros succès (En cloque, mode d’emploi), centré sur les personnages de la soeur et du beau-frère de Katherine Heigl. Rassurez-vous, Apatow n’a pas encore vendu son âme au box-office. La filiation avec En cloque... n’est qu’un prétexte pour le cinéaste, qui livre ici son film le plus personnel. Soit un autoportrait absolument pas déguisé de sa propre crise de la quarantaine, interprété par sa femme et ses deux filles, qui creuse un peu plus l’écart avec la désinvolture trash de ses premières comédies afin de poursuivre la chronique familiale ébauchée dans le dernier tiers de Funny People. Le problème, c’est qu’il s’agit justement du domaine dans lequel il excelle le moins... 40 Ans, mode d’emploi décolle surtout lorsque Jason Segel ou Melissa McCarthy viennent dynamiter le film le temps de deux scènes d’anthologie.

Les critiques de la Presse

  1. L'Express
    par Julien Welter

    Le véritable bonheur de cette comédie réside dans le doux regard que porte Apatow sur le couple : les compromis, les mésententes et les angoisses que l'on gère ensemble, comme on peut. A l'heure des CDD sentimentaux, cette vision paraît réactionnaire, mais elle n'est pas dénuée d'humour, de bon sens ni de cinéma.

  2. Le Parisien
    par Charlotte Moreau

    « 40 Ans : mode d’emploi » exhale un mélange de férocité et de tendresse qui sent le vécu, malmenant le mariage pour mieux en dresser l’éloge.

  3. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Un mode d’emploi (presque) parfait de la quarantaine, filmé par le roi de la comédie américaine Judd Apatow (40 ans, toujours puceau, Funny People), et qui s’avère donc particulièrement amusant. Porté par des dialogues incroyablement drôles, un sens insensé du non-sens, et des situations du quotidien qui parlent tellement bien à tout le monde, ce 40 ans : mode d’emploi est à appliquer à tout âge, avec un seul effet secondaire possible : une bonne crise de rire.

  4. Evene
    par Pauline Le Gall

    Apatow tisse pendant deux heures l'histoire simple, juste mais semée d’hilarantes embûches d'un couple qui se bat contre le quotidien. Avec, bien sûr, toute la folie et l'humour débridé qui le caractérise. Bien aidé par deux acteurs parfaits et par une flopée de seconds rôles géniaux (Megan Fox, Melissa McCarthy, Chris O'Dowd, Lena Dunham...). 40 ans : mode d'emploi, ressemble finalement au sequel d'une rom-com. Comment vivre l'amour, quand les caméras ont arrêté de tourner. Et il semble toucher au plus près à la réalité.

  5. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Irrésistible et bien vu.

  6. A voir à lire
    par François Blet

    Fini les Freaks and geeks, les attardés géniaux ou les comiques dépressifs. Mais si Judd Apatow a vieilli avec ses personnages, et que leurs priorités ont viré de bord, son dernier-né n’est heureusement pas le film de la maturité.

  7. Les Inrocks
    par Jean-Marc Lalanne

    Ce quatrième long métrage semble celui de la réconciliation : rien, pour Judd Apatow, n’est plus désirable que la normalité et, après avoir beaucoup feinté avec ça, le film le clame avec l’enthousiasme d’un coming-out. Mais là tient toute sa réussite et son charme : parvenir à décrire le mode de vie le plus normal du monde comme une aventure absolument loufoque et singulière.

  8. Philadelphia Inquirer
    par Steven Rea

    « 40 ans, mode d’emploi » est décousu. Mais il vaut la peine d’être vu pour son point de vue honnête, les rires qu’il procurent et pour le personnage terrifiant de Leslie Mann, dans le rôle d’une mère prête à tout pour défendre sa fille émotive.

  9. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Apatow poursuit sa psychanalyse en mélangeant jusqu’au malaise le réel de sa vie et une fiction emprunte d’un humour encore plus noir. Comme une sorte de défouloir sans fin mais ô combien nécessaire.

  10. Libération
    par Julien Gester

    C’est là le seul vrai reproche que l’on aurait à formuler au film que d’être à la fois trop long et pas assez, de distiller ainsi son principe de séduction indécis à traits menus au fil d’une circulation entre les microrécits et les genres contraires, sans jamais tout à fait l’affirmer comme ce qui constitue sa certes gauche mais si émouvante singularité.

  11. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Le divertissement est coloré de quelques touches de mélancolie. Quelques coupes l’auraient sûrement rendu plus alerte, mais toutes les générations, de toutes les populations du monde, sont mises en scène, et en boîte, dans ce satirique portrait de famille.

  12. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    40 ans mode d'emploi n'est pas un film de niche. Apatow réussit à toucher tout le monde avec son art du gag. Il en est ainsi de l'ouverture du film où l'homme explique, en faisant l'amour, qu'il a pris du viagra comme cadeau d'anniversaire à sa moitié. Apatow ose tout : les scènes aux toilettes, les examens médicaux comme les blagues sur la drogue. Servi par sa troupe de fidèles (Leslie Mann, Paul Rudd, Jason Segel...), il révèle aussi deux talents comiques : Megan Fox et Charlyne Yi.

  13. Les Fiches du cinéma
    par Nicolas Marcadé

    Éternel chantre de la normalité, Apatow filme une très ordinaire crise, à la fois de couple et de la quarantaine. Un (long) film à l’argument infime, mais dont la simplicité et la sincérité finissent par lui conférer une sorte de charme nonchalant et assez désarmant.

  14. Télérama
    par Jacques Morice

    Un couple avec enfants est confronté à la crise de la quarantaine... Le sujet n'est nouveau mais Apatow ("En cloque, mode d'emploi") le traite sur le mode du home-movie, sans tabous et avec un humour féroce qui n'épargne personne. Gonflé, hilarant, déroutant.

  15. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Signée du réalisateur de En cloque, mode d’emploi, cette comédie de mœoeurs marie, pour le meilleur, humour et sérieux, déconne pure et réflexion sensible : soit la précieuse patte Apatow. Pour incarner cette famille au bord de la crise de nerfs, il a eu en plus la bonne idée de recruter sa femme et ses deux filles. D’'où cette rare vérité.

  16. Version Femina
    par Anne Michelet

    La crise de la quarantaine... voilà le « mal » qui affecte Pete et Debbie (...) C’est avec un sens aigu du détail que le réalisateur suggère des réponses. Si son regard est souvent hilarant et acerbe, il n’en exclut jamais une tendresse teintée de mélancolie. Certains se reconnaîtront proba - blement dans ce joli portrait conjugal. Une réussite !

  17. Metro
    par Marilyne Letertre

    Plus subtil que par le passé, le king de la comédie américain (Judd Apatow) ne sombre jamais dans la vulgarité et gagne en efficacité. Mais derrière le vernis comique il signe également avec ce portrait de famille une jolie déclaration d'amour à son épouse et à ses filles

  18. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    « 40 ans : mode d’emploi » transcende la question de la classe sociale pour brosser un tableau d’une redoutable acuité des exigences de la vie moderne. Mais l’essentiel est ailleurs : dans ces moments de flottement, tendres et mélancoliques, où Apatow capte des choses invisibles comme le bonheur (justifiant alors les efforts des protagonistes pour rester ensemble) ou le temps qui passe. Du grand art.

  19. Chronic'art
    par Emannuelle Spadacenta

    Le portrait merveilleux d'un couple en crise.

  20. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Après le pas très glorieux En cloque, mode d’emploi, Judd Apatow, l’un des rois de la comédie américaine revient en force avec un long-métrage au titre similaire, mais à la philosophie bien différente. 40 ans : mode d’emploi, en plus d’être parfois hilarant, se dévoile surtout tendre et touchant. Le Apatow nouveau, nous on aime !

  21. Voici
    par Ariane Valadié

    Apatow signe une comédie à l'humour qui n'a peur de rien, et qui a dépassé le côté scato-ados. Il parvient à fédérer un large public, avec un film sensible et hilarant.

  22. Critikat.com
    par Julien Marsa

    Faussement annoncé comme une suite à 40 ans, toujours puceau, le dernier Judd Apatow est en réalité une sorte de spin-off, qui reprend deux personnages secondaires pour en faire le couple protagoniste du film. Sur fond de crise de la quarantaine, de questionnements sur la longévité du couple et sur la filiation, Apatow explore la comédie à tendance (gentiment) subversive sur la famille au détriment de l’inventivité puérile et régressive de ses premières réalisations.

  23. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Bien sûr, au bout du compte, Judd Apatow, qui n'est pas le plus audacieux des moralistes, finit par opposer la solidité du cocon familial à la fragilité du monde. Mais avant son inévitable "happy end", il a trimbalé personnages et spectateurs jusque dans les recoins obscurs de la condition humaine, que même le soleil de Californie ne peut éclairer.

  24. LA Times
    par Betsy Sharkey

    Ce film a autant à dénoncer sur la famille que sur l’amour d’un couple hésitant.

  25. New York Times
    par A.O. Scott

    Il y a plus souvent de fins décousues que de conclusions constructives. Mais une fois de plus, l’acceptation de l’imperfection est le thème de Mr Apatow. On s’attend donc à une pointe de désordre, mais c’est comme ça.

  26. Newsday
    par Rafer Guzman

    Ce film n’est qu’une belle opportunité gaspillée.

  27. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Donnant une suite à "En cloque mode d'emploi" Judd Apatow fait tourner sa propre femme et ses filles assez hilarantes. Mais ce grand spécialiste de la comédie trash n'est pas tout à fait aussi débridé que par exemple B.A.T. des frères Farelly.

  28. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Judd Apatow n’a pas perdu la main et retranscrit des situations du quotidien – auxquelles on peut s’'identifier. Tout passe à la moulinette : la promiscuité dans le couple, la perte du désir, l’'addiction aux nouvelles technologies, l’'angoisse du temps qui passe, les bonnes résolutions jamais tenues. On peut reprocher au film son bavardage et ses longueurs. Mais c’est justement ce gras, ces petits détails, qui rendent 40 ans : mode d’emploi pertinent et juste.

  29. Positif
    par Ariane Allard

    Vous voilà prêts à déguster une sitcom XXL mâtinée de télé-réalité ! Une sucrerie douce-amère, mais drôle (quand même) !

  30. Positif
    par Ariane Allard

    Vous voilà prêts à déguster une sitcom XXL mâtinée de télé-réalité ! Une sucrerie douce-amère, mais drôle (quand même) !

  31. Christian Science Monitor
    par Peter Rainer

    Les personnages sont si attachants qu’on a envie de les suivre même si la réalisation a été faite à la va vite.

  32. Washington Post
    par Michael O’Sullivan

    Trop long, inutilement concentré sur le sexe, parfois même désagréable, ce film semble avoir été réalisé au petit bonheur la chance et inachevé, même si on éclate de rire à certains moments.

  33. Time Out
    par Alexandre Prouvèze

    ‘40 ans, mode d’emploi’ se noie dans des considérations sentimentalo-sociologiques sans originalité. En un mot, à 45 ans, Apatow semble vouloir apparaître comme un cinéaste adulte et ambitieux. Seulement, la maturité ne lui va pas vraiment bien. Rentrant dans le rang d’un humour acceptable, il en oublie sa verve et son mordant. C’est dommage. Pas antipathique, mais largement dispensable.

  34. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    Il y a un effet " tribu " qui assure aux films d'Apatow une efficacité minimale, mais force est de constater que depuis le prétentieux "Funny People", quelque chose s'est cassé dans l'oeuvre du réalisateur (...). Certains veulent y voir lucidité et maturité, mais "40 Ans, mode d'emploi" révèle surtout l'essoufflement et le manque de fraîcheur dont souffre aujourd'hui Apatow.

  35. Detroit News
    par Tom Long

    « 40 ans mode d’emploi » traite des problèmes qu’une famille trop gâtée de classe sociale moyenne s’auto-infligent. Plutôt amusant.

  36. New York Post
    par Kyle Smith

    Personne ne pourrait être aussi geignard, pourri-gâté, de mauvais goût, agressif que tout le casting réuni de cette déplorable comédie, particulièrement dérangeante, la pire de l’année, sans aucun doute.

  37. Richard Roeper.com
    par Richard Roeper

    Brutalement drôle et brutalement honnête mais le plus souvent ce film est douloureusement strident et désagréable.