-
Après les résultats mitigés de Funny People, Judd Apatow pouvait donner l’impression de rentrer dans le rang en s’attaquant à ce spin-off de son plus gros succès (En cloque, mode d’emploi), centré sur les personnages de la soeur et du beau-frère de Katherine Heigl. Rassurez-vous, Apatow n’a pas encore vendu son âme au box-office. La filiation avec En cloque... n’est qu’un prétexte pour le cinéaste, qui livre ici son film le plus personnel. Soit un autoportrait absolument pas déguisé de sa propre crise de la quarantaine, interprété par sa femme et ses deux filles, qui creuse un peu plus l’écart avec la désinvolture trash de ses premières comédies afin de poursuivre la chronique familiale ébauchée dans le dernier tiers de Funny People. Le problème, c’est qu’il s’agit justement du domaine dans lequel il excelle le moins... 40 Ans, mode d’emploi décolle surtout lorsque Jason Segel ou Melissa McCarthy viennent dynamiter le film le temps de deux scènes d’anthologie.
Toutes les critiques de 40 Ans, mode d'emploi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Le véritable bonheur de cette comédie réside dans le doux regard que porte Apatow sur le couple : les compromis, les mésententes et les angoisses que l'on gère ensemble, comme on peut. A l'heure des CDD sentimentaux, cette vision paraît réactionnaire, mais elle n'est pas dénuée d'humour, de bon sens ni de cinéma.
-
« 40 Ans : mode d’emploi » exhale un mélange de férocité et de tendresse qui sent le vécu, malmenant le mariage pour mieux en dresser l’éloge.
-
Un mode d’emploi (presque) parfait de la quarantaine, filmé par le roi de la comédie américaine Judd Apatow (40 ans, toujours puceau, Funny People), et qui s’avère donc particulièrement amusant. Porté par des dialogues incroyablement drôles, un sens insensé du non-sens, et des situations du quotidien qui parlent tellement bien à tout le monde, ce 40 ans : mode d’emploi est à appliquer à tout âge, avec un seul effet secondaire possible : une bonne crise de rire.
-
Apatow tisse pendant deux heures l'histoire simple, juste mais semée d’hilarantes embûches d'un couple qui se bat contre le quotidien. Avec, bien sûr, toute la folie et l'humour débridé qui le caractérise. Bien aidé par deux acteurs parfaits et par une flopée de seconds rôles géniaux (Megan Fox, Melissa McCarthy, Chris O'Dowd, Lena Dunham...). 40 ans : mode d'emploi, ressemble finalement au sequel d'une rom-com. Comment vivre l'amour, quand les caméras ont arrêté de tourner. Et il semble toucher au plus près à la réalité.
-
Irrésistible et bien vu.
-
Fini les Freaks and geeks, les attardés géniaux ou les comiques dépressifs. Mais si Judd Apatow a vieilli avec ses personnages, et que leurs priorités ont viré de bord, son dernier-né n’est heureusement pas le film de la maturité.
-
Ce quatrième long métrage semble celui de la réconciliation : rien, pour Judd Apatow, n’est plus désirable que la normalité et, après avoir beaucoup feinté avec ça, le film le clame avec l’enthousiasme d’un coming-out. Mais là tient toute sa réussite et son charme : parvenir à décrire le mode de vie le plus normal du monde comme une aventure absolument loufoque et singulière.
-
« 40 ans, mode d’emploi » est décousu. Mais il vaut la peine d’être vu pour son point de vue honnête, les rires qu’il procurent et pour le personnage terrifiant de Leslie Mann, dans le rôle d’une mère prête à tout pour défendre sa fille émotive.
-
Apatow poursuit sa psychanalyse en mélangeant jusqu’au malaise le réel de sa vie et une fiction emprunte d’un humour encore plus noir. Comme une sorte de défouloir sans fin mais ô combien nécessaire.
-
C’est là le seul vrai reproche que l’on aurait à formuler au film que d’être à la fois trop long et pas assez, de distiller ainsi son principe de séduction indécis à traits menus au fil d’une circulation entre les microrécits et les genres contraires, sans jamais tout à fait l’affirmer comme ce qui constitue sa certes gauche mais si émouvante singularité.
-
Le divertissement est coloré de quelques touches de mélancolie. Quelques coupes l’auraient sûrement rendu plus alerte, mais toutes les générations, de toutes les populations du monde, sont mises en scène, et en boîte, dans ce satirique portrait de famille.
-
40 ans mode d'emploi n'est pas un film de niche. Apatow réussit à toucher tout le monde avec son art du gag. Il en est ainsi de l'ouverture du film où l'homme explique, en faisant l'amour, qu'il a pris du viagra comme cadeau d'anniversaire à sa moitié. Apatow ose tout : les scènes aux toilettes, les examens médicaux comme les blagues sur la drogue. Servi par sa troupe de fidèles (Leslie Mann, Paul Rudd, Jason Segel...), il révèle aussi deux talents comiques : Megan Fox et Charlyne Yi.
-
Éternel chantre de la normalité, Apatow filme une très ordinaire crise, à la fois de couple et de la quarantaine. Un (long) film à l’argument infime, mais dont la simplicité et la sincérité finissent par lui conférer une sorte de charme nonchalant et assez désarmant.
-
Un couple avec enfants est confronté à la crise de la quarantaine... Le sujet n'est nouveau mais Apatow ("En cloque, mode d'emploi") le traite sur le mode du home-movie, sans tabous et avec un humour féroce qui n'épargne personne. Gonflé, hilarant, déroutant.
-
Signée du réalisateur de En cloque, mode d’emploi, cette comédie de moeurs marie, pour le meilleur, humour et sérieux, déconne pure et réflexion sensible : soit la précieuse patte Apatow. Pour incarner cette famille au bord de la crise de nerfs, il a eu en plus la bonne idée de recruter sa femme et ses deux filles. D'où cette rare vérité.
-
La crise de la quarantaine... voilà le « mal » qui affecte Pete et Debbie (...) C’est avec un sens aigu du détail que le réalisateur suggère des réponses. Si son regard est souvent hilarant et acerbe, il n’en exclut jamais une tendresse teintée de mélancolie. Certains se reconnaîtront proba - blement dans ce joli portrait conjugal. Une réussite !
-
Plus subtil que par le passé, le king de la comédie américain (Judd Apatow) ne sombre jamais dans la vulgarité et gagne en efficacité. Mais derrière le vernis comique il signe également avec ce portrait de famille une jolie déclaration d'amour à son épouse et à ses filles
-
« 40 ans : mode d’emploi » transcende la question de la classe sociale pour brosser un tableau d’une redoutable acuité des exigences de la vie moderne. Mais l’essentiel est ailleurs : dans ces moments de flottement, tendres et mélancoliques, où Apatow capte des choses invisibles comme le bonheur (justifiant alors les efforts des protagonistes pour rester ensemble) ou le temps qui passe. Du grand art.
-
Le portrait merveilleux d'un couple en crise.
-
Après le pas très glorieux En cloque, mode d’emploi, Judd Apatow, l’un des rois de la comédie américaine revient en force avec un long-métrage au titre similaire, mais à la philosophie bien différente. 40 ans : mode d’emploi, en plus d’être parfois hilarant, se dévoile surtout tendre et touchant. Le Apatow nouveau, nous on aime !
-
Apatow signe une comédie à l'humour qui n'a peur de rien, et qui a dépassé le côté scato-ados. Il parvient à fédérer un large public, avec un film sensible et hilarant.
-
Faussement annoncé comme une suite à 40 ans, toujours puceau, le dernier Judd Apatow est en réalité une sorte de spin-off, qui reprend deux personnages secondaires pour en faire le couple protagoniste du film. Sur fond de crise de la quarantaine, de questionnements sur la longévité du couple et sur la filiation, Apatow explore la comédie à tendance (gentiment) subversive sur la famille au détriment de l’inventivité puérile et régressive de ses premières réalisations.
-
Bien sûr, au bout du compte, Judd Apatow, qui n'est pas le plus audacieux des moralistes, finit par opposer la solidité du cocon familial à la fragilité du monde. Mais avant son inévitable "happy end", il a trimbalé personnages et spectateurs jusque dans les recoins obscurs de la condition humaine, que même le soleil de Californie ne peut éclairer.
-
Ce film a autant à dénoncer sur la famille que sur l’amour d’un couple hésitant.
-
Il y a plus souvent de fins décousues que de conclusions constructives. Mais une fois de plus, l’acceptation de l’imperfection est le thème de Mr Apatow. On s’attend donc à une pointe de désordre, mais c’est comme ça.
-
Ce film n’est qu’une belle opportunité gaspillée.
-
Donnant une suite à "En cloque mode d'emploi" Judd Apatow fait tourner sa propre femme et ses filles assez hilarantes. Mais ce grand spécialiste de la comédie trash n'est pas tout à fait aussi débridé que par exemple B.A.T. des frères Farelly.
-
Judd Apatow na pas perdu la main et retranscrit des situations du quotidien auxquelles on peut s'identifier. Tout passe à la moulinette : la promiscuité dans le couple, la perte du désir, l'addiction aux nouvelles technologies, l'angoisse du temps qui passe, les bonnes résolutions jamais tenues. On peut reprocher au film son bavardage et ses longueurs. Mais cest justement ce gras, ces petits détails, qui rendent 40 ans : mode demploi pertinent et juste.
-
Vous voilà prêts à déguster une sitcom XXL mâtinée de télé-réalité ! Une sucrerie douce-amère, mais drôle (quand même) !
-
Vous voilà prêts à déguster une sitcom XXL mâtinée de télé-réalité ! Une sucrerie douce-amère, mais drôle (quand même) !
-
Les personnages sont si attachants qu’on a envie de les suivre même si la réalisation a été faite à la va vite.
-
Trop long, inutilement concentré sur le sexe, parfois même désagréable, ce film semble avoir été réalisé au petit bonheur la chance et inachevé, même si on éclate de rire à certains moments.
-
‘40 ans, mode d’emploi’ se noie dans des considérations sentimentalo-sociologiques sans originalité. En un mot, à 45 ans, Apatow semble vouloir apparaître comme un cinéaste adulte et ambitieux. Seulement, la maturité ne lui va pas vraiment bien. Rentrant dans le rang d’un humour acceptable, il en oublie sa verve et son mordant. C’est dommage. Pas antipathique, mais largement dispensable.
-
Il y a un effet " tribu " qui assure aux films d'Apatow une efficacité minimale, mais force est de constater que depuis le prétentieux "Funny People", quelque chose s'est cassé dans l'oeuvre du réalisateur (...). Certains veulent y voir lucidité et maturité, mais "40 Ans, mode d'emploi" révèle surtout l'essoufflement et le manque de fraîcheur dont souffre aujourd'hui Apatow.
-
« 40 ans mode d’emploi » traite des problèmes qu’une famille trop gâtée de classe sociale moyenne s’auto-infligent. Plutôt amusant.
-
Personne ne pourrait être aussi geignard, pourri-gâté, de mauvais goût, agressif que tout le casting réuni de cette déplorable comédie, particulièrement dérangeante, la pire de l’année, sans aucun doute.
-
Brutalement drôle et brutalement honnête mais le plus souvent ce film est douloureusement strident et désagréable.