Pour la Journée de la femme, France 2 a convaincu les habitantes d’un village français de quitter les lieux pendant une semaine, histoire d’observer si ces messieurs se débrouillent seuls… ou pas. C'est la pétillante Véronique Mounier qui est à la tête de cette Semaine sans les femmes. Explications par le magazine Télé 7 jours.
Pour la Journée de la femme, France 2 a convaincu les habitantes d’un village français de quitter les lieux pendant une semaine, histoire d’observer si ces messieurs se débrouillent seuls… ou pas. C'est la pétillante Véronique Mounier qui est à la tête de cette Semaine sans les femmes. Explications par le magazine Télé 7 jours. Voilà presque deux mois que les femmes sont rentrées à Montrésor. Mais au Café de la Ville, on ne parle encore que de ça, d’autant qu’il est tenu par un quatuor 100% féminin. Des articles sur le tournage sont affichés aux murs comme des trophées à la gloire de ce petit village de 360 âmes en Indre-Et-Loire. En janvier dernier, 43 habitantes se sont envolées pour Marrakech, laissant maris et enfants derrière elles. De jolies vacances pour elles, et une étude palpitante : dans un monde où 80% des tâches ménagères sont effectuées par les dames, les messieurs allaient-ils se retrousser les manches en leur absence ?C’est avec une émotion encore palpable qu’Oliver, le boulanger, se souvient de ces sept jours sans son épouse, et de ses larmes devant les caméras : "J’ai craqué très tôt. C’était difficile au boulot sans elle, mais surtout, elle me manquait. Terriblement." Chez les Chapelot, éleveurs de chèvres, Jérôme n’en revient pas : "J’ai découvert ma fille. Aujourd’hui j’en redemande." Au départ, il ne se sentait pourtant pas forcément très à l’aise quand il s’est retrouvé seul avec Nelly, 2 ans. Heureusement, une vraie solidarité masculine s’est installée à Montrésor : "J’ai partagé des choses avec mon beau-frère comme jamais auparavant, poursuit Jérôme. Et mon père m’a aidé à la cuisine. Ils vivaient la même expérience que moi." Il faut dire que Jérôme n’a pas seulement dit au revoir à son épouse, mais aussi à son associée, sa collègue, et sa nounou, comme il dit. Monsieur Clément, médecin à la retraite, affirme que la question "n’est pas matérielle, mais vraiment affective." A l’écran, on le voit découvrir l’immensité de la table de salle à manger quand il ne la partage pas avec celle qu’il aime. Il ne l’avoue qu’à moitié au caméraman, mais faire marcher un four sans sa dulcinée a représenté toute une aventure ! Madame, de son côté, a bien profité de son escapade, et apprécie le rapprochement des Montrésoriennes : "Nous nous sommes confiées, et aujourd’hui, dans un village où tout le monde se connaît, on partage encore plus." Les "gazelles de Montrésor", comme elles aiment se surnommer, sont de retour, plus amoureuses que jamais. Au Café de la Ville, on prépare déjà une soirée couscous, ambiance Marrakech, avec un cocktail "Gazelles" en hommage aux femmes… et à leurs hommes. Jérémy Parayre, journaliste au magazine Télé 7 jours.
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