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No Pain no Gain : 13 ans de travail et d'attente pour "un film de crétins"

Retour sur la genèse du film rediffusé ce lundi soir à 20h45 sur Ciné + Premier.Il en aura fallu du temps à Michael Bay et à ses scénaristes pour monter No Pain no Gain. Sorti en 2013, ce film était dans les cartons de l'équipe depuis plus d'une dizaine d'années, rien que ça.Ce projet, Stephen McFeely et Christopher Markus le portait depuis le début des années 2000. Les deux hommes, qui ont signé le scénario du film, ont décidé de se lancer dans cette aventure en découvrant une série d'articles de Pete Collins. Des papiers consacrés à un fait divers de la fin des années 1990 mettant en scène des bodybuilders prêts à tout, même à enlever une riche personne, pour vivre pleinement leur American Dream. Une histoire pour laquelle  les deux auteurs ont eu un vrai coup de coeur.>>> No Pain No Gain : Démêlons le vrai du faux dans le film dingue de Michael BayMais l'enthousiasme des deux scénaristes ne suffit pas à convaincre Hollywood. Ils font face à de nombreux refus jusqu'à l'arrivée dans le projet d'un troisième larron qui leur ouvre les portes des studios américains. Ce troisième homme, c'est Michael Bay. Le cinéaste, qui avait déjà réalisé à l'époque Bad Boys, Rock ou encore Armageddon, montre son intérêt pour cette adaptation d'un fait divers qui s'est passé à Miami, ville dans laquelle il réside en partie.Transformers avant toutL'arrivée de Michael Bay lance l'aventure. Le trio met en chantier No Pain no Gain en modifiant en partie l'histoire originale. Mais si le réalisateur envisage de passer derrière la caméra en l'an 2000 pour ce film, son agenda trop chargé compromet ses plans. Il repousse sans cesse le tournage afin de faire passer en priorité les films Transformers. En 2009, il annonce que le tournage se fera entre Transformers 2 et 3, avant de le repousser à nouveau pour sortir le troisième opus de la saga en 2011.C'est finalement en 2013, plus de 13 ans après le coup d'envoi du projet, que débarque sur le grand écran ce "film de crétins" qui est "peut-être l’un des portraits de crétins le plus spectaculaire du cinéma hollywoodien, doublé d’une satire de l’Amérique dégénérée dont Bay passait pourtant pour l’un des plus grands représentants" comme l'écrit dans notre critique Vanina Arrighi de Casanova. Un long-métrage dans lequel "le style outrancier de Michael Bay est absolument raccord avec le fond et transcende le pur délire de l’entertainer pour révéler la démarche d’un auteur."L'histoire du film de Michael Bay rediffusé ce lundi à 20h45 sur Ciné + Premier :A Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n'importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.La bande annonce du film :