Des tenues corsetées des nobles anglais du XIXe aux costumes des plus célèbres chasseurs d'aliens du septième art en passant par le blouson de cuir du héros culte de George Miller, ce mardi soir s'apparente à un véritable défilé sur le petit écran.
Men in Black II de Barry Sonnenfeld
Serleena est une alien maléfique qui est venue sur Terre pou retrouver la lumière de Zartha. Dans une pizzeria New-Yorkaise, elle découpe le patron qui est en réalité un alien. Cela met la puce à l'oreille de l'agent J qui tombe amoureux de Laura, la serveuse. Pour combattre Serleena, J doit retrouver son coéquipier K. Mais celui-ci a perdu la mémoire. J essaie de la lui rafraîchir, pendant que Serleena prend le contrôle du Quartier Général des Men in black. K finit par révéler que la lumière de Zartha n'est autre que sa propre fille, Laura. Après une bataille contre Serleena, Laura repart vers sa planète, laissant J tout seul.
Après l'énorme succès du premier volet en 1997, les Men in Black se reforment cinq ans plus tard, toujours devant la caméra de Bonny Sonnenfeld. Tommy Lee Jones et Will Smith retrouvent leurs lunettes noires et leur zappeur mémoriel pour se confronter cette fois-ci à une nouvelle menace un peu plus sexy, incarnée par Lara Flynn Boyle. Sans grande surprise, on retrouve tous les éléments qui ont fait le succès du premier épisode, comme le constatait Première à la sortie du film : "On ne change pas une formule qui gagne, on l'enrichit en fonction des remarques du public". Avec près de cinq millions d'entrées, le public, lui, s'y est très vite retrouvé.
Men in Black II est diffusé ce soir à 20h55 sur NT1.
Loin de la foule déchaînée de Thomas Vinterberg
Angleterre, fin du XIXe siècle. Bathsheba Everdene dirige d’une main de maître la ferme léguée par son oncle. Elle entend bien s’assumer seule, déterminée à se marier par amour plutôt que par convention. Sa force, son indépendance et sa beauté séduisent le noble et honnête berger Gabriel Oak, le riche propriétaire terrien William Boldwood et le séduisant et effronté Sergent Troy. Elle se trouve bientôt tiraillée entre ses trois prétendants et aussi libre qu’indépendante, elle décide de n’écouter que ses sentiments.
Après avoir connu plusieurs adaptations par le passé (la plus célèbre de John Schlesinger en 1967), le roman de Thomas Hardy, classique littéraire outre-Manche, était porté sur grand écran l'an dernier par Thomas Vinterberg, le père fondateur du Dogme95 revitalisé par le succès de La chasse. Dans ce beau mélodrame d'époque, Carey Mulligan et Matthias Schoenarts jouent les amoureux passionnés pour un résultat très charmant selon Première : "Vinterberg épouse son regard aussi ferme en affaire qu’hésitant en amour. Chacun des prétendants a donc droit à sa chance et à sa scène d’anthologie : un troupeau sacrifié aux aurores, une éducation sexuelle martiale, une pudique sérénade aux chandelles. Loin de la fougue décharnée du "Dogme 95", le Danois s’approprie le mélo de Thomas Hardy avec un classicisme flamboyant".
Loin de la foule déchaînée est diffusé ce soir à 21h sur Canal+.
Sur les autoroutes désertées d'une Australie méconnaissable, une guerre sans merci oppose motards hors-la-loi et policiers Interceptor, qui tentent de triompher de la vermine au volant de voitures aux moteurs surgonflés. Dans ce monde en pleine décadence, les bons, les méchants, le manichéisme disparaissent...
À la veille du lancement de la 69ème édition du Festival de Cannes, Canal+ Cinéma ouvre son cycle dédié à George Miller, président du Festival cette année et orfèvre de la saga post-apocalyptique culte, qui s'est offert l'an dernier un retour triomphal avec Fury Road. Retour aux origines ce soir avec cette dystopie sombre et violente sur une humanité au bord du chaos, livrée au déchaînement de bikers voyous semant la terreur. Inventant la figure de Max Rockatansky, justicier solitaire au volant de sa légendaire V8 Interceptor, Mad Max fit entrer Mel Gibson dans la légende et reste encore aujourd'hui un pan considérable de la pop culture contemporaine.
Mad Max est diffusé ce soir à 20h50 sur Canal+ Cinéma.
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