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Biographie

Christine Albanel, haut fonctionnaire et femme politique française, est la Ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement de François Fillon depuis mai 2007. Fille de médecin, elle sort agrégée de lettre modernes après des études de lettre à la Sorbonne. Elle est un temps la "plume" de Jacques Chirac, chargée d'écrire ses discours, notamment le fameux discours de Vel d'Hiv en 1995 où il reconnaît la responsabilité de la France dans la déportation des juifs. L'ancienne prof de secondaire devient ensuite conseiller pour l'éducation et la culture, et de secrétaire national de l'UMP. En parallèle, Christine Albanel remplace Hubert Astier à la tête de l'Etablissement Public de Versailles. Ses détracteurs estiment qu'une telle nomination, alors qu'Albanel n'est ni conservatrice, ni scientifique est un parachutage chiraquien. Le 18 mai 2007, elle est nommée ministre de la culture et de la communication du gouvernement Fillon. La réforme de l'audiovisuelLe baptême ministériel est arrosé. La ministre de la culture a en charge de faire passer la pilule de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques ainsi que la nomination du PDG de France Télévision par le chef d'Etat. Deux évolutions polémiques d'une réforme de l'audiovisuel qu'elle n'a fait qu'appliquer, car c'est Alain Minc qui aurait soufflé l'idée à l'oreille de Nicolas Sarkozy en janvier 2008. Hadopi: Albanel seule et contre tous Avec son projet de loi Création et Internet, censé lutter contre le téléchargement illégal des oeuvres artistiques sur Internet, la ministre de la culture se met à dos une grande partie de l'opinion publique, la gauche et une partie de la majorité, sans oublier le Parlement Européen. Les internautes sont dénigrés par la ministre qui évoque "cinq gus dans un garage" passant leur temps à voler l'oeuvre des artistes. Le ton est si méprisant qu'elle parvient à fomenter des manifestation traditionnelle de geeks à deux reprises. Un exploit. Son site gouvernemental j'aimelesartistes, lui, est piraté. Quant à sa loi Création et Internet, elle est refusée au Parlement le 9 avril par 21 voix contre 15. Le 29 avril, les députés se (re)prononcent alors que le Parlement Européen a de nouveau affirmé son opposition de principe à la sanction pénale des internautes par Hadopi. Mais tout porte à croire que la ministre de la culture joue sa crédibilité dans cette réforme numérique. Le lendemain du rejet parlementaire de la loi, elle déclare: "je peux vous garantir qu'il [le projet de loi Hadopi] ne sera pas enterré. En tout cas moi, je ne l'enterrerai pas, je peux vous dire que sinon ma présence au ministère n'aurait aucun sens". Réponse dans les jours à venir. Parcours politique 1979-81 : Chargée de presse à la Présidence de la République 1982-86 : Chargée de mission auprès du directeur de l´information et de la communication à la mairie de Paris1986-92 : Conseiller régional d´Ile-de-France 1986-88 : Chargée de mission au cabinet de Jacques Chirac (Premier ministre) 1988-95 : Directeur adjoint du cabinet de Jacques Chirac (maire de Paris) 1995-2000: Conseiller technique puis Conseiller pour l'éducation et la culture (1997-2000) auprès de Jacques Chirac (Président de la République)1998-2004: Conseiller régional d´Ile-de-France 2000 : Conseiller d'Etat Depuis 2003 : Président de l'Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles (), Membre du Conseil d'analyse de la société (depuis 2004); Conseiller régional d´Ile-de-France ( et ). 2007: Ministre de la culture et de la communication du gouvernement de François Fillon