PHOTOS - Wallander : Kenneth Branagh se confie sur la saison 2, ce soir sur Arte
Wallander saison 2
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<strong>Ce soir, l?inspecteur Wallander revient pour trois nouvelles enquêtes inédites, dès 20h40 sur Arte. Découvrez les images de la deuxième saison, et, en bonus, l'interview <em>Télé 7 Jours</em> de Kenneth Branagh !</strong>pagebreak<strong>Dans cette saison 2, en marge de ses enquêtes ? le meurtre d?un couple de vieux fermiers, l?assassinat de l?avocat d?une fondation humanitaire? ?, Wallander sombre dans la dépression. Et assiste à la déchéance de son père, atteint de la maladie d?Alzheimer. Etait-ce nerveusement fatigant à jouer ?</strong>Mon père est décédé peu avant le tournage. Donc forcément, la situation de Wallander faisait écho à ce que je venais de vivre. J?ai beaucoup de sympathie pour ce personnage : j?ai envie de le prendre dans mes bras, de lui offrir une tasse de thé. A la fin du tournage de chaque saison, je me rase, me fais couper les cheveux très courts, enfile un beau costume. Tout ça pour m?éloigner de l?allure négligée de Wallander. Cela m?aide à me laver l?esprit de ses pensées sombres et pesantes.pagebreak<strong>Wallander est un paradoxe. C?est un fin psychologue face aux témoins ou suspects de crimes, et en même temps, il est incapable d?exprimer ses sentiments à sa fille unique et à son père?</strong>Cela en fait un personnage complexe. A la fois, étrange, inquiet, naïf, brusque. Il piétine les émotions de son entourage, mais se laisse submerger par celles des proches des victimes. Il ne comprend pas cette contradiction en lui. Je crois que son travail de flic l?a épuisé, il en a le c?ur essoré.pagebreak<strong>Vous êtes aussi un réalisateur célèbre. Alors quand vous faites l?acteur comme sur </strong><strong>Wallander</strong><strong>, n?êtes-vous pas tenté de prendre la place du metteur en scène ?</strong>Non. Exprimer la vie intérieure de Wallander est déjà un challenge énorme en soi. Je m?en remets aux mains des réalisateurs. J?essaie d?adopter à leur égard l?attitude professionnelle que j?attends des comédiens, quand à mon tour je dirige un film : être ponctuel et bien savoir mon texte.pagebreak<strong>Dans quelle mesure, l?écrivain suédois Henning Mankell, le "père" de Wallander, est-il impliqué dans la série ?</strong>Il lit les scénarios, mais nous laisse une liberté totale. Il nous fait confiance pour réinterpréter son travail. L?aspect émotionnel de Wallander, très développé dans la série, est une direction surprenante pour lui, mais il l?apprécie. Henning est drôle, très intelligent. Je lui pose toujours plein de questions sur son héros, auxquelles il répond par d?autres questions ou des métaphores. Il cultive le mystère, tel un mentor qui stimule votre imagination.pagebreak<strong>Y aura-t-il une saison 3 ?</strong>Oui, nous avons le projet de 3 X 90 mn. L?adaptation de deux romans et d?une nouvelle de Henning Mankell, et non des scénarios inédits, comme cela a été envisagé.pagebreak<strong>Vous êtes en train de finir la réalisation de </strong><strong>Thor</strong><strong>, d?après le super héros scandinave de Marvel Comics. On ne vous attendait pas derrière la caméra d?une grosse production hollywoodienne?</strong>C?est vraiment excitant ! Vous savez, j?aime bien voir les blockbusters, même leurs défauts me sautent aussitôt aux yeux. Alors, je me suis dit : "<em>Au lieu de critiquer, pourquoi n?en ferais-tu pas un à ta façon, aussi bon que ce que tu crois être possible ?</em>"pagebreakInterview Emmanuel Ducasse pour <em>Télé 7 Jours</em>
Wallander saison 2
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Wallander saison 2
Ce soir, l’inspecteur Wallander revient pour trois nouvelles enquêtes inédites, dès 20h40 sur Arte. Découvrez les images de la deuxième saison, et, en bonus, l'interview Télé 7 Jours de Kenneth Branagh !Dans cette saison 2, en marge de ses enquêtes – le meurtre d’un couple de vieux fermiers, l’assassinat de l’avocat d’une fondation humanitaire… –, Wallander sombre dans la dépression. Et assiste à la déchéance de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer. Etait-ce nerveusement fatigant à jouer ?Mon père est décédé peu avant le tournage. Donc forcément, la situation de Wallander faisait écho à ce que je venais de vivre. J’ai beaucoup de sympathie pour ce personnage : j’ai envie de le prendre dans mes bras, de lui offrir une tasse de thé. A la fin du tournage de chaque saison, je me rase, me fais couper les cheveux très courts, enfile un beau costume. Tout ça pour m’éloigner de l’allure négligée de Wallander. Cela m’aide à me laver l’esprit de ses pensées sombres et pesantes.Wallander est un paradoxe. C’est un fin psychologue face aux témoins ou suspects de crimes, et en même temps, il est incapable d’exprimer ses sentiments à sa fille unique et à son père…Cela en fait un personnage complexe. A la fois, étrange, inquiet, naïf, brusque. Il piétine les émotions de son entourage, mais se laisse submerger par celles des proches des victimes. Il ne comprend pas cette contradiction en lui. Je crois que son travail de flic l’a épuisé, il en a le cœur essoré.Vous êtes aussi un réalisateur célèbre. Alors quand vous faites l’acteur comme sur Wallander, n’êtes-vous pas tenté de prendre la place du metteur en scène ?Non. Exprimer la vie intérieure de Wallander est déjà un challenge énorme en soi. Je m’en remets aux mains des réalisateurs. J’essaie d’adopter à leur égard l’attitude professionnelle que j’attends des comédiens, quand à mon tour je dirige un film : être ponctuel et bien savoir mon texte.Dans quelle mesure, l’écrivain suédois Henning Mankell, le "père" de Wallander, est-il impliqué dans la série ?Il lit les scénarios, mais nous laisse une liberté totale. Il nous fait confiance pour réinterpréter son travail. L’aspect émotionnel de Wallander, très développé dans la série, est une direction surprenante pour lui, mais il l’apprécie. Henning est drôle, très intelligent. Je lui pose toujours plein de questions sur son héros, auxquelles il répond par d’autres questions ou des métaphores. Il cultive le mystère, tel un mentor qui stimule votre imagination.Y aura-t-il une saison 3 ?Oui, nous avons le projet de 3 X 90 mn. L’adaptation de deux romans et d’une nouvelle de Henning Mankell, et non des scénarios inédits, comme cela a été envisagé.Vous êtes en train de finir la réalisation de Thor, d’après le super héros scandinave de Marvel Comics. On ne vous attendait pas derrière la caméra d’une grosse production hollywoodienne…C’est vraiment excitant ! Vous savez, j’aime bien voir les blockbusters, même leurs défauts me sautent aussitôt aux yeux. Alors, je me suis dit : "Au lieu de critiquer, pourquoi n’en ferais-tu pas un à ta façon, aussi bon que ce que tu crois être possible ?"Interview Emmanuel Ducasse pour Télé 7 Jours
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