<strong>Dans le rôle de Doc Martin, médecin misanthrope et grincheux, Thierry Lhermitte inaugure sa première série télé, adaptée d?un soap anglais. Les personnages secondaires sont irrésistibles. </strong>pagebreakChirurgien brillant et célèbre, Martin Le Foll a tout pour être heureux. Jusqu?au jour où, mystérieusement, il ne supporte plus la vue du sang. Cette soudaine phobie l?entraîne à se reconvertir en médecin généraliste. Doc Martin quitte alors la capitale pour s?installer à Port-Garrec, bourgade de la côte bretonne où il passait ses vacances étant petit. Air iodé, paysage de carte postale, tout irait pour le mieux si les « Port-Garrequois » n?étaient pas de vrais boulets. Sa secrétaire, Clémentine, préfère soigner sa manucure que prendre les messages téléphoniques. La directrice de l?école, une nymphomane, s?habille comme une ado, les Groslay père et fils n?ont de plombiers que le nom, la palme revenant à l?horripilant Mario Gratsky, policier municipal, grand dépressif. L?ambiance est donc électrique entre le médecin et ses patients, d?autant que Martin le Foll, handicapé du sentiment, s?avère plus proche de Docteur House que du Docteur Mamour de Grey?s Anatomy. Son manque de tact ne facilitera pas son intégration et provoquera méprises et quiproquos. Heureusement il y a Julie, l?institutrice, qui a le béguin pour lui. Mais là non plus, ce n?est pas gagné? Entouré de seconds rôles excellents, Thierry Lhermitte, en doc asocial, est parfaitement à l?aise dans le registre loufoque de sa première série télé.<strong>Anne-Charlotte BONNET pour Télé 7 Jours</strong>
Doc Martin
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Dans le rôle de Doc Martin, médecin misanthrope et grincheux, Thierry Lhermitte inaugure sa première série télé, adaptée d’un soap anglais. Les personnages secondaires sont irrésistibles. Chirurgien brillant et célèbre, Martin Le Foll a tout pour être heureux. Jusqu’au jour où, mystérieusement, il ne supporte plus la vue du sang. Cette soudaine phobie l’entraîne à se reconvertir en médecin généraliste. Doc Martin quitte alors la capitale pour s’installer à Port-Garrec, bourgade de la côte bretonne où il passait ses vacances étant petit. Air iodé, paysage de carte postale, tout irait pour le mieux si les « Port-Garrequois » n’étaient pas de vrais boulets. Sa secrétaire, Clémentine, préfère soigner sa manucure que prendre les messages téléphoniques. La directrice de l’école, une nymphomane, s’habille comme une ado, les Groslay père et fils n’ont de plombiers que le nom, la palme revenant à l’horripilant Mario Gratsky, policier municipal, grand dépressif. L’ambiance est donc électrique entre le médecin et ses patients, d’autant que Martin le Foll, handicapé du sentiment, s’avère plus proche de Docteur House que du Docteur Mamour de Grey’s Anatomy. Son manque de tact ne facilitera pas son intégration et provoquera méprises et quiproquos. Heureusement il y a Julie, l’institutrice, qui a le béguin pour lui. Mais là non plus, ce n’est pas gagné… Entouré de seconds rôles excellents, Thierry Lhermitte, en doc asocial, est parfaitement à l’aise dans le registre loufoque de sa première série télé.Anne-Charlotte BONNET pour Télé 7 Jours
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