Parisienne d’adoption depuis qu’elle a suivi son mari Benjamin Millepied, directeur de la danse en tête du ballet de l'Opéra de Paris, Natalie Portman s’est confiée au magazine The Hollywood Reporter sur sa nouvelle vie en France. La revue a notamment demandé à l’actrice israélo-américaine de 33 ans si elle ne se sentait pas nerveuse d’être une femme juive à Paris, quatre mois après les attentats de janvier. La star révélée par Léon de Luc Besson avoue : "Oui mais je me sentirais tout aussi nerveuse si j’étais un homme noir dans ce pays. Je me sentirais également nerveuse d’être un musulman dans bien des endroits".Natalie Portman n’est donc pas rassurée au sein de notre pays. Ce qui ne l’empêche pas d’aimer l’hexagone. L’égérie Dior, qu’on découvre fan de Top Chef au cours de l’interview, adore particulièrement notre culture : "J’aime que mon fils ait envie d’aller dans des musées après l’école… J’aime le fait que ce ne soit pas élitiste comme à New York. On peut se permettre d’aller à un concert philharmonique ou à l’Opéra beaucoup plus facilement car tout est subventionné . Et il y a une grande culture du cinéma". Si elle habite désormais la capitale, Natalie Portman fera un détour dans le sud dans les prochains jours. Son premier film en tant que réalisatrice, Une histoire d'amour et de ténèbres, sera présenté en séance spéciale lors du prochain festival de Cannes. Adaptation du roman autobiographique d’Amos Oz, ce drame revient sur le destin de cet écrivain, notamment sur son éducation en pleine création de l’Etat d’Israël.
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