X-Men meets Minority Report, telle est la recette de ce thriller qui se passe dans un futur aussi angoissant que réaliste.
Le futur de Code 8 n’est pas très éloigné de l’Amérique d’aujourd’hui: les gens ont dû mal à trouver un emploi, se soigner coûte cher, les médicaments se font rares. Connor Reed (Robbie Amell) vit avec sa mère qui peine à conserver son travail car elle souffre d’une grave tumeur au cerveau. Les factures s’amoncellent et la police fait la guerre aux pauvres. Robbie fait partie des gens doués, ceux qui sont dotés d’un pouvoir. Ils représentent 4% de la population. Certains sont capables de soulever sans peine des lourdes charges, d’autres de faire de l’électricité et certains, encore, de guérir. Ils étaient les espoirs de la nation, ils sont devenus leurs ennemis. Le pays fait tout pour contrôler ces mutants dont les capacités font peur au pouvoir en place.
Pour enfin gagner suffisamment d’argent pour sauver sa mère, Robbie va basculer chez les trafiquants de drogue et participer à un casse géant. De thriller dystopique, Code 8 vire alors au film de braquage. Le problème essentiel du film, c’est qu’il enchaîne les clichés éculés de la science-fiction (X-Men, Minority Report, Robocop, Elysium...). L’action est menée tambour battant mais sans qu’aucune péripétie ne vienne réellement nous surprendre.
Son réalisateur Jeff Chan, a adapté son propre court avec un budget ultra fauché et la complicité de deux stars de la télé : Robbie et Stephen Amell, la star de Arrow. Il est d’ailleurs assez surprenant que ce petit film indépendant canadien, financé par le crowdfunding, et sorti brièvement en salles l’an passé, se soit retrouvé sur la plateforme. Et il est encore plus étonnant de le voir ainsi squatter le top 10 des films les plus vus. Un top 10 dont on aimerait bien connaître les critères…
Code 8 est disponible actuellement sur Netflix
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