Sous le prisme de la quête identitaire, Netflix inclut 4 films de la réalisatrice française à son catalogue, en ce mois d’octobre.
Après Truffaut et Varda, Netflix propose une nouvelle ère cinématographique française en proposant des films signés Céline Sciamma : Naissance des pieuvres (2007), Tomboy (2011), Bande de filles (2014) ainsi que l’œuvre emblématique Portrait de la jeune fille en feu (2019). Ces quatre films balisent le parcours de la réalisatrice avec brio. A l’aune d’un état de conscience de plus en plus grandissant dans la société, Sciamma impose une tonalité dévouée au développement des femmes.
Naissance des pieuvres (2007)
Découvert à Un certain regard, le premier long métrage de la réalisatrice esquisse le portrait de jeunes filles en proies à des désirs naissants. Marie, Anne et Floriane se retrouvent au creux de l’intimité d’un secret, antidote de leur solitude.
Tomboy (2011)
Céline Sciamma livre un récit sur Laure, un garçon manqué de 10 ans, troublé par son identité sexuelle – la douceur du protagoniste conforte une atmosphère candide mêlée à la gravité de ses fluctuations identitaire.
Bande de filles (2014)
Dans ce film acclamé par la critique, Céline Sciamma met en scène une bande de filles, autour de Marieme (Karidja Touré), au train de vie instable dans une banlieue cruelle envers l’épanouissement féminin. Un beau geste malheureusement entaché par des clichés qui n’ont pas manqué d’éveiller la colère de certaines militantes noires questionnant sa légitimité d’aborder ce sujet. La réalisatrice leur a depuis donné raison dans une interview avec le New Yorker.
Portrait de la jeune fille en feu (2019)
Avec cette histoire d’amour lesbienne et féministe au XVIIIe siècle entre Adèle Haenel et Noémie Merlant, Céline Sciamma a renversé le festival de Cannes 2019 (Prix de la mise en scène) et bousculé la cinéphilie internationale. Au point que le film soit propulsé à la 30ème position du prestigieux classement du British Film Institute, au grand dam des gardiens du temple.
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