Schwarzy et Danny De Vito règlent leur compte à Batman aux Oscars
ABACA

Mr Freeze et le Pingouin s’en prennent à Michael Keaton avec humour.

Arnold Schwarzenegger et Danny DeVito ont fêté leurs retrouvailles trente-cinq ans après la sortie de Jumeaux (Ivan Reitman, 1988). Hier soir, les deux acteurs ont remis ensemble l’Oscar des Meilleurs effets visuels à l’équipe de Godzilla Minus One, l’occasion de rappeler un autre point de convergence de leurs carrières respectives : ils ont tous les deux un pied dans le DC univers.

Danny De Vito a interprété le Pingouin dans Batman, le défi (1992) ; Arnold Schwarzenegger, Mr Freeze dans Batman et Robin (1997). Les deux méchants se souviennent avec une certaine mélancolie de la façon dont ils ont été vaincus par le protecteur de Gotham City. Schwarzy admet s’être laissé surmonter par l’amour, quand Danny DeVito rappelle abruptement avoir été jeté d’une fenêtre, un comble pour un oiseau.

Schwarzy et Danny De Vito règlent leur compte à Batman aux Oscars
Warner Bros.
Zack Snyder défend le comportement assassin de son Batman

Remontés à bloc, Schwarzenegger et De Vito apostrophent alors le responsable de tous leurs maux : Batman. Dans le film de Joel Schumacher, c’est George Clooney qui interprétait Bruce Wayne et son alias, mais c’est Michael Keaton, tête d’affiche des deux opus de Tim Burton (dont Batman : Le Défi avec DeVito), et seul Batman présent dans la salle, qui fait les frais des foudres des deux acteurs.

“Quelle audace tu as de te montrer ce soir !”, lui lance Arnold Schwarzenegger. Et Danny DeVito de lui envoyer un “Briseur de bec !” avant de lui demander réparation : “On se retrouve après le bal du gouverneur !”, menace-t-il.

Un happening qui n’aurait pas eu autant de succès sans la réaction de Michael Keaton qui, de son fauteuil, reprend un instant le masque du justicier (qu'il vient de réinterpréter dans The Flash) et les défie du regard, les invitant à venir le chercher.

Une séquence nostalgie qui a ravi l’assistance comme les téléspectateurs, et que vous pouvez (re)découvrir ci-dessous.

Selon Paul Dano, la "super hero fatigue" est une bonne nouvelle