Détective Pikachu : les origines sombres et lointaines du twist final

Il semblerait que son réalisateur, Rob Letterman, se soit inspiré directement des jeux vidéo originaux pour créer la fin très étrange du film. Attention, spoilers…

C’est un peu la surprise de cette année. Un film détournant un personnage emblématique pour tous les enfants ayant grandi dans les années 90 : Pikachu. Ou plutôt Détective Pikachu, comme il se fait désormais appeler dans le long-métrage hybride signé Rob Letterman, croisement entre l’univers enfantin de Pokémon et les films Noir façon Le Faucon maltais ou Chinatown. La nouveauté ? Hormis l’enquête sous la pluie à la Blade Runner, un Pikachu bavard et conscient qui cache un lourd secret. Attention, spoilers…

À la fin du film, on apprend que le Pokemon électrique abrite l’âme du défunt père du héros. Un flic retord, enquêteur hors-pair, qui a trouvé la mort dans un accident de voiture. Un twist pour le moins sombre dans un divertissement destiné à toute la famille. Une révélation qui serait, selon The Hollywood Reporter, directement inspirée des jeux vidéo originaux des années 90.

Dans les versions Rouge et Bleu, premières cartouches de GameBoy Pokemon sorties en 1998, les joueurs pouvaient rencontrer un énigmatique personnage nommé Bill (Léo en V.F.), un informaticien un peu loufdingue, créateur d’un logiciel d’ordinateur capable de stocker les monstres de poche que les entraîneurs capturent lors de leur périple. La première fois que celui-ci apparaît aux joueurs, c’est sous la forme d’un Pokemon parlant. Le méchant de Détective Pikachu, Howard Clifford, serait donc, toujours selon The Hollywood Reporter, basé sur ce personnage issu des jeux vidéo.

Dans Détective Pikachu, Howard Clifford développe un gaz chimique permettant aux propriétaires des Pokemon d’entrer littéralement dans leurs créatures. Une autre inspiration directement calquée sur le jeu vidéo original, Bill racontant au joueur qu’il a raté une expérimentation en voulant se téléporter dans l’une des bestioles de sa réserve. De quoi faire plaisir aux fans de n’importe quelle franchise adaptée qui sont le plus souvent agacés de certaines prises de liberté avec le matériel source qui ont bercé leurs jeunes années.