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A première vue, on pourrait croire que Me and Earl and the dying girl est une espèce de croisement entre 500 jours ensemble et Nos étoiles contraires. L'histoire raconte en effet la rencontre entre les deux héros -Greg et son pote Earl, apprentis réalisateurs bourrés d'idées- et la fameuse "dying girl" du titre, Rachel (Olivia Cooke), qui est en train de mourir de leucémie. Mais on nous le dit bien dans la bande-annonce, ceci n'est pas une comédie romantique. Pas d'envolée romantique, pas de déclaration d'amour, pas de baisers volés...Le film pourrait cependant bien plaire aux jeunes adultes tant la vidéo promet de traiter cette histoire d'amitié et de cinéma avec un ton décalé et une avalanche d'émotions, dans un style pop et lumineux bourré de trouvailles visuelles. Il s'agit du deuxième film d'Alfonso Gomez-Rejon, qui a fait ses armes aussi bien chez Inarritu (il a été assistant sur 21 Grammes, Babel) que chez Kevin MacDonald (L'Aigle de la neuvième légion) ou Ben Affleck (Argo). Dans sa critique du film, le site US The Playlist parle d'un croisement gagnant entre les pleurs, le rire et l'amour quand il a été présenté au dernier festival de Sundance - la grand-messe du film indépendant où l'année dernière, c'est Whiplash qui y avait fait sensation en remportant le Grand Prix du Jury. Il a poursuivi sa carrière avec un beau score au box office et permit au film de remporter 3 Oscars. Cette année, c'est Me and Earl and the dying girl qui a tout raflé. On lui souhaite un aussi beau parcours.Le film sort en France le 23 septembre