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Il semble que le réalisateur ait ingurgité sans mâcher l’intégrale de Wes Anderson (et un grand verre des frères Coen pour faire passer) avant de se lancer. Résultat : au lieu d’une bluette lacrymale façon Nos étoiles contraires, l’histoire de cet ado qui "tombe ami" d’une jeune cancéreuse devient une pure démo de virtuosité technique et verbale, entre ironie sur-écrite, cadrages sophistiqués et autres acrobaties ostensibles, sans oublier un "kolossal" clin d’œil au matou grognon d’Inside Llewyn Davis. Tantôt éblouissant comme une grosse ampoule, tantôt crispant, le film réussit pourtant son épilogue dramatique et laisse entrevoir une personnalité attachante derrière la frime du petit malin.
Toutes les critiques de This Is Not A Love Story
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si tous ces codes du teen movie se retrouvent bien dans This is not a love story, le film d’Alfonso Gomez-Rejon puise son originalité dans ses multiples clins d’œil cinéphiles, son humour pince-sans-rire et son appréciable pudeur. Rarement un portrait d’adolescent n’a sonné aussi juste.
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Le film n’est pas une comédie, ni une histoire d’amour, ni un drame… Il est là, aussi bizarre qu’un ado de 16 ans, il bouleverse, et sans pour autant manipuler, raconte l’injustice de la vie avec douceur, humour et candeur. Désarmant.
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(...) un film drôle, malin, sympa, qui fait aussi travailler nos lacrymales. De la grâce, de la pudeur, du cinéma.
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Le film trouve tout de suite son équilibre entre un savoureux humour, noir et irrévérencieux, et des moments émouvants - plus prévisibles -, le tout soutenu par de jeunes acteurs tout en fraîcheur.
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Il y a dans cette honnêteté brutale, que véhicule en voix off un récit à la première personne, quelque chose d’extrêmement rafraîchissant.
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Formé par Scorsese, dont il fut l'assistant personnel, le réalisateur rend cet univers juvénile attachant et manie l'émotion avec tact.