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Qu'attendre d'un film norvégien quand il est très inspiré par le cinéma français? Rien d'extraordinaire, même s'il est précédé d'une énorme réputation festivalière. Si l'on ne peut que louer son désir d'être original et d'inventer à tout prix, on suit difficilement les errements psychologiques des personnages et dramatiques des situations qu'il les fait vivre. Certes, ses comédiens assurent, mais le plus beau reste son hommage, bien qu'un peu passé"iste, à la culture française.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Présélectionné aux Oscars, récompensé dans une douzaine des festivals à travers le monde, ce premier long-métrage nous révèle un cinéaste nordique à la modernité sans esbroufe. Virtuose, il parvient à nous donner une énergie mélancolique et électrique à son récit, en le dotant d'un découpage stroboscopique qui préserve les émotions. Cette fresque speedée et speenée d'une génération postadolescente en quête d'absolu et de références godille entre Godard et Bret Easton Ellis, en surfant sur une vague qui, si elle n'est pas franchement nouvelle, a au moins le mérite d'être très vivifiante.
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Le blues, au nord : le malaise existentiel d’une génération à travers une dépression irrationnelle est évoqué dans ce film dont les qualités dominantes sont l’énergie, l’humour et la fraîcheur. Mêlant, dans un style éclaté qui rend hommage à la Nouvelle Vague (tout comme son noir et blanc), passé, présent, souvenirs et fantasmes, le film peint une jeunesse cultivée qui aime les livres et les arts, rêve de Paris comme des touristes amoureux, jette sur le monde un regard à la fois grave, romantique, gai et mélancolique.