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Loin des clichés récurrents sur les rapports parents/enfants, le troisième long-métrage de Thomas Sorriaux et François Desagnat détonne par sa vision drôle et juste à la fois. Contrairement à leur premier film La Beuze, les deux réalisateurs ont réalisé cette fois un film hilarant, entrecoupé de quelques scènes savoureuses sorties de nulle part. La lourdeur de leur premier long-métrage laisse désormais la place à la légèreté. Une impression renforcée par les interprétations de Daniel Auteuil, papa d’une fille de 15 ans dans le film comme dans la vie, et celle de Juliette Lamboley, à peine plus âgée que son personnage. Plus vrai que nature, le duo de comédiens « assure grave dans ce film de ouf ».
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Les auteurs-réalisateurs de La Beuze et des 11 commandements adaptent Vincent Ravalec et livrent une énième variation sur les rapports difficiles d'un père et de son adolescente de fille. Emaillant leur scénario de gags burlesques plus ou moins réussis, Desagnat et Sorriaux ne renouvellent guère le genre. Mais, entre la chronique familiale dans l'air du temps et certains apartés comiques au ton poussif, la mayonnaise ne prend pas.
Toutes les critiques de 15 Ans Et Demi
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Mais qu'est-il donc allé faire dans cette galère? C'est pitié de retrouver Daniel Auteuil dans cette sinistre pochade où la vulgarité se dispute à la bêtise. Dès le générique, 15 ans et demi entame une revue exhaustive des poncifs sur le difficile rapport père-fille, additionnant sans crainte dialogues éprouvants et situations caricaturales.
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Qu'est donc allé faire Daniel Auteuil dans cette galère? L'acteur se met en quatre pour composer ce père dépassé par les caprices de son adolescente de fille. En dépit de ses efforts, cette comédie de mœurs sonne faux. Glisser des "je kiffe grave" ou "c'est la loose" ne suffit pas pour être dans le coup. Devant une telle accumulation de clichés, on frôle l'overdose.