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PHOTOS - Ratatouille : un Disney très frenchy ce soir sur TF1

RATATOUILLE

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<strong>La gastronomie française ? Ce sont les Américains qui en parlent le mieux. La preuve avec Ratatouille, ce brillant dessin animé de Pixar qui relate les aventures de Rémy, un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef cuisinier.</strong><strong>Un Paris magnifié</strong>Des égouts au sommet de la Tour Eiffel, en passant par Notre-Dame, le pont Alexandre III, la terrasse de la Samaritaine ou le canal Saint-Martin? Brad Bird et ses acolytes ont sillonné les rues de la notre capitale à moto. Au final : 4500 clichés pris à hauteur d?homme et à 17 cm de haut? le point de vue d?un rat dressé sur ses pattes. Dans la salle de Chez Gusteau, le restaurant où le rat Rémy officie en cachette, on retrouve des éléments de décor de Taillevent ou du Train Bleu, célèbre restaurant Belle époque de la gare de Lyon. La façon de présenter les plats et les costumes des maîtres d?hôtel sont propres à la Tour d?argent.Quant à l?entreprise Julien Aurouze, enseigne de dératisation, elle est bien réelle, implantée dans le quartier des Halles. Toutefois, conte de fée oblige, les égouts sont moins humides et les immeubles modernes ont été gommés. Pour mieux s?imprégner des charmes de la gastronomie, l?équipe du film avait commencé par la tournée des grandes tables parisiennes. Ce qui lui a donné l?idée de mettre nos grands chefs à contribution.pagebreak<strong>Des grands chefs tricolores</strong>Cyril Lignac double plusieurs clients de Gusteau ainsi qu?une voix en cuisine qui annonce les plats. Guy Savoy prête son timbre à un critique gastronomique blasé. En anglais, on entend Thomas Keller, chef américain adepte de la cuisine française (trois étoiles au Michelin), conseiller culinaire sur le film. Le chef Auguste Gusteau, l?idole de Remy, s?inspire de Bernard Loiseau, grand restaurateur classé trois étoiles au guide Michelin qui s?est suicidé en 2003 suite à une rétrogradation de 19 à 17?20 par le Gault Millau.Pour Colette, les dessinateurs ont pris pour modèle la chef cuisinière Hélène Darroze. Quant à Anton Ego, l?acerbe critique gastronomique, il serait l?avatar animé de François Simon, journaliste au Figaro, célèbre pour sa plume aussi aiguisée que son visage.pagebreak<strong>Un menu bleu blanc rouge</strong>La soupe d?artichaut à la truffe noire improvisée par Rémy est la réplique de celle de Guy Savoy, à la carte depuis 20 ans. La plupart des vins servis dans le film ne sont pas l?objet du hasard : Château LaTour 1961, Château Lafite-Rothschild 1982 et un Lasseter Cabernet Sauvignon que John Lasseter, le créateur de Pixar, produit lui-même dans la Sonoma Valley aux Etats-Unis. Les autres crus sont pure invention comme le champagne Château-Bird, clin d??il au réalisateur, Brad Bird.Afin de rendre les aliments aussi réalistes et alléchants que possible, l'équipe de Pixar a préparé près de 270 plats dans une vraie cuisine qu'ils ont ensuite pris en photo avant de les recréer sur ordinateur. De même, 43 membres de l'équipe technique (peintres, décorateurs, directeurs techniques et animateurs) ont suivi des cours de cuisine ! Pour la conclusion du film, il fallait un plat susceptible d?étonner un grand critique gastronomique. La ratatouille n?étant pas de ceux-là, le chef américain Thomas Keller lui préféra une variante plus raffinée : un « Confit Byaldi », superposition de lamelles de courgettes, tomates et aubergines cuites au four. Une recette imaginée par le français Michel Guérard<em>.</em><em> </em><strong>Uriell Ceillier</strong>

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La gastronomie française ? Ce sont les Américains qui en parlent le mieux. La preuve avec Ratatouille, ce brillant dessin animé de Pixar qui relate les aventures de Rémy, un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef cuisinier.Un Paris magnifiéDes égouts au sommet de la Tour Eiffel, en passant par Notre-Dame, le pont Alexandre III, la terrasse de la Samaritaine ou le canal Saint-Martin… Brad Bird et ses acolytes ont sillonné les rues de la notre capitale à moto. Au final : 4500 clichés pris à hauteur d’homme et à 17 cm de haut… le point de vue d’un rat dressé sur ses pattes. Dans la salle de Chez Gusteau, le restaurant où le rat Rémy officie en cachette, on retrouve des éléments de décor de Taillevent ou du Train Bleu, célèbre restaurant Belle époque de la gare de Lyon. La façon de présenter les plats et les costumes des maîtres d’hôtel sont propres à la Tour d’argent. Quant à l’entreprise Julien Aurouze, enseigne de dératisation, elle est bien réelle, implantée dans le quartier des Halles. Toutefois, conte de fée oblige, les égouts sont moins humides et les immeubles modernes ont été gommés. Pour mieux s’imprégner des charmes de la gastronomie, l’équipe du film avait commencé par la tournée des grandes tables parisiennes. Ce qui lui a donné l’idée de mettre nos grands chefs à contribution.Des grands chefs tricoloresCyril Lignac double plusieurs clients de Gusteau ainsi qu’une voix en cuisine qui annonce les plats. Guy Savoy prête son timbre à un critique gastronomique blasé. En anglais, on entend Thomas Keller, chef américain adepte de la cuisine française (trois étoiles au Michelin), conseiller culinaire sur le film. Le chef Auguste Gusteau, l’idole de Remy, s’inspire de Bernard Loiseau, grand restaurateur classé trois étoiles au guide Michelin qui s’est suicidé en 2003 suite à une rétrogradation de 19 à 17⁄20 par le Gault Millau. Pour Colette, les dessinateurs ont pris pour modèle la chef cuisinière Hélène Darroze. Quant à Anton Ego, l’acerbe critique gastronomique, il serait l’avatar animé de François Simon, journaliste au Figaro, célèbre pour sa plume aussi aiguisée que son visage. Un menu bleu blanc rougeLa soupe d’artichaut à la truffe noire improvisée par Rémy est la réplique de celle de Guy Savoy, à la carte depuis 20 ans. La plupart des vins servis dans le film ne sont pas l’objet du hasard : Château LaTour 1961, Château Lafite-Rothschild 1982 et un Lasseter Cabernet Sauvignon que John Lasseter, le créateur de Pixar, produit lui-même dans la Sonoma Valley aux Etats-Unis. Les autres crus sont pure invention comme le champagne Château-Bird, clin d’œil au réalisateur, Brad Bird. Afin de rendre les aliments aussi réalistes et alléchants que possible, l'équipe de Pixar a préparé près de 270 plats dans une vraie cuisine qu'ils ont ensuite pris en photo avant de les recréer sur ordinateur. De même, 43 membres de l'équipe technique (peintres, décorateurs, directeurs techniques et animateurs) ont suivi des cours de cuisine ! Pour la conclusion du film, il fallait un plat susceptible d’étonner un grand critique gastronomique. La ratatouille n’étant pas de ceux-là, le chef américain Thomas Keller lui préféra une variante plus raffinée : un « Confit Byaldi », superposition de lamelles de courgettes, tomates et aubergines cuites au four. Une recette imaginée par le français Michel Guérard. Uriell Ceillier