Après plusieurs années passées dans l’ombre, Anthony Delon est de retour plus épanoui que jamais. On le retrouvera à la rentrée dans la peau d’un gynéco spécialisé en chirurgie infantile dans un service de pointe néonatal in utero dans Interventions, la nouvelle série de TF1. A cet occasion, le fils d’Alain Delon et Nathalie Delon se confie dans le dernier numéro de Paris Match.A 49 ans, Anthony Delon a enfin fait la paix avec lui-même. Il a, comme il dit : "coupé la tête à mes démons". A cette fin, l’acteur est devenu un adepte du bouddhisme et de l’introspection. Des pratiques qui l’ont aidé à digérer son passé : "J’ai peu vu mes parents étant enfant, ils tournaient beaucoup… Heureusement pour moi, il y a eu Loulou, ma marraine, qui vivait avec ma mère et qui m’a élevé quand mes parents ont divorcé. Et mon parrain, George Beaume, qui était un grand agent artistique et qui m’a aussi beaucoup aidé. A eux deux, ils ont réussi à me donner la force de me construire dans le chaos. Ils m’ont apporté des bases structurantes, du bon sens et inculqué l’importance des traditions".Mais pas d’inquiétude, entre sa légende de père et son fils, tout est apaisé : "Nos avis divergent sur certains sujets, ce n’est un secret pour personne. La seule vérité qui compte, c’est que si mon père a besoin, dans la seconde je suis là, et je sais que l’inverse est réciproque".Et le comédien sait désormais prendre du recul, il voit le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Ainsi, il est convaincu que son enfance difficile l’aide aujourd’hui dans son métier : "Il a fallu que j’aille retrouver l’enfant qui était en moi derrière ces murs que j’avais érigés pour le protéger. L’enfant, c’est l’immédiateté des émotions et du ressenti, sans filtre. C’est lui qui donne vie à mes personnages aujourd’hui".Outre la série Interventions, on pourra également revoir Anthony Delon sur grand écran dès l’hiver prochain dans Des amours, Désamour de Dominic Bachy avec Denis Maréchal et Linda Hardy.
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