Toutes les critiques de Yamabuki

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Un ancien cavalier de l’équipe de Corée du Sud ayant dû renoncer la mort dans l’âme à passion et qui vit au Japon, employé dans une carrière, étouffant sous les dettes. Une jeune lycéenne militante dont la colère sourde se manifeste par une manifestation journalière silencieuse à un carrefour. Deux quotidiens, deux destins, deux solitudes qui vont se croiser, à la suite d’un accident en montagne au fil d’un récit d’abord intriguant – à l’image de ces personnages très secrets – avant de lasser, faute de donner quelques clés aux spectateurs et de compliquer inutilement les choses. Cette distance empêche l’émotion ambitionnée de naître en dépit d’une réalisation elle, convaincante, tant par sa maîtrise des cadres que sur le jeu avec la désaturation des couleurs.