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Sur le papier, Juan Solanas tente des assemblages audacieux en mêlant fantastique et ordinaire, science-fiction et sensibilité de film d’auteur, poésie éthérée et satire sociale. À l’arrivée, Upside Down ressemble à un long épisode de La Quatrième Dimension aux connotations bibliques. On pourrait presque regarder le film pour ces seuls hémisphères qui se frôlent sans se toucher. Eden/Kirsten Dunst, ange blond des rêveries de Sofia Coppola, obsédée par l’apocalypse dans Melancholia, était l’unique choix possible face à Adam/Jim
Sturgess, capable de défier la loi de la gravité pour la rejoindre. Le plus souvent, le bel univers graphique baigné d’onirisme arrive à faire oublier les invraisemblances du scénario. Et si l’ensemble paraît un peu fauché, il parvient quand même plus d’une fois à nous mettre la tête à l’envers.
Toutes les critiques de Upside Down
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette histoire de passion évidemment impossible est joliment menée, agrémentée d’effets spéciaux bluffants qui rendent les décors fascinants, et parsemée de trouvailles jubilatoires. Upside Down met tous nos sens sens dessus dessous._
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Upside Down c'est d'abord un univers visuel incroyable et vertigineux (...) hormis le savoir-faire du réalisateur on est surtout emporté par le charisme des deux acteurs, entre eux, l'alchimie se fait sans effort et devrait combler les spectateurs romantiques.
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Un film au scénario complètement fou mais qui ne laisse pas indifférent, soi on l’acclame tel un chef d’œuvre, soi on le considère comme la chose la plus stupide qui soit.
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Profitez de ces visuels éblouissants, de cette créativité enchanteresse et de ce romantisme délicieux.
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« Upside Down » vous livre 4 films pour le prix d’1.
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Si Solanas livre un film époustouflant de beauté et de richesse dans ses moindres détails, il rate le développement de son histoire d'amour, embarqué dans une course pour faire tenir son récit en 1 h 30. À cause d'un montage brutal, l'émotion n'a jamais le temps de s'installer. On en ressort aussi frustré qu'emballé.
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L’originalité est tellement rare de nos jours que c’est un plaisir d’accueillir « Upside down » puisqu’il est vraiment différent et provocateur. Ca ne ressemble en rien à ce que vous avez déjà pu voir.
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L’histoire n’est pas vraiment développée, ni le thème d’ailleurs. Les personnages ne se révèlent pas, on ne ressent pas d’émotions particulières, ce film n’a, en fin de compte, aucune gravité.
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Malgré un concept novateur et des images sublimes, cette histoire d’amour au sein de deux mondes distincts restent terre à terre.
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Si Juan Solanas manie les symboles avec la finesse d'un bûcheron, il sait aussi créer des images magnifiques. Cela ne rattrape jamais vraiment l'affligeante bluette sur fond de "France d'en haut et France d'en bas"
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si vous êtes en quête d'amour, Upside Down vous fera peut-être rêver, mais on avoue tout de même que certains passages sont longs et ne bougent pas beaucoup. La performance de Jim Sturgess est à noter, pétillant et tout sourire face à une Kirsten Dunst en petite forme.
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"Upside Down" mise beaucoup trop sur le spectacle qu'il donne à voir.
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L’Argentin Juan Solanas (« Air ») signe une fable fantastique dont le scénario se repose excessivement sur l’originalité de l’idée de départ et les bonnes vieilles ficelles de la tragi-comédie romantique. Sa mise en scène, bourrée de trouvailles visuelles, sauve le film.
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Aucune réelle émotion, ce film est une construction à la fois sublime et stérile, tout comme une ville de rêve inoccupé.
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L’amour plus fort que la gravité : tel est le point de départ de ce croisement improbable entre le film de science-fiction et la comédie romantique. Passé un prologue un peu fastidieux, on tombe sous le charme de cette fable au look rétro. Hélas, faute de réel enjeu dramatique, elle finit par tourner en rond et devenir insignifiante.
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Partant dun postulat très original, prétexte à tous les délires, cette fable de SF visuellement très séduisante, pèche par une intrigue sentimentale assez fade, évocatrice de Roméo et Juliette. Le comble pour un film censé vous mettre sens dessus dessous !
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Si « Upside Down » séduit par sa plastique futuriste très SF (séquence remarquable où Adam découvre l’incroyable étage zéro de TransWorld : les gens d’en bas travaillent avec ceux d’en haut... mais la tête à l’envers), l’histoire du couple Kirsten Dunst/Jim Sturgess, semble bien superficielle par rapport à cet univers complexe. Même la belle Kirsten Dunst n’arrive pas à émouvoir. Juan Diego Solanas, auteur du très passionnel Nordeste, n’a pas réussi à combler l’écart entre cet empire visuel et un récit naïf dont on aperçoit le bout avant la fin.
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Cette idée novatrice nécessite un talent technique hors pair, mais les images sont trop chargées et la palette de couleurs dé-saturées rend le film austère.
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Un concept de science-fiction séduisant, mais gâché par des effets spéciaux approximatifs et une insistance romantique un peu ronflante.
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Trop de pistes laissées en plan, trop de plans capillotractés où l’on cherche à démêler le haut du bas, trop de culs de sac narratifs, Upside Down brille par une prétention colossale, rate sa mise en image et ringardise l’écriture SF. Une triple chute.
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Moche, cucul la praline et doté d’un scénario sans queue ni tête, Upside Down a tout du nanar en puissance qui ne peut même pas se mater entre potes défoncés un samedi soir.
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« Upside Down » est une belle petite pièce de pacotille.
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Difficile de savoir ce qui, de la laideur de l'image ou de la bêtise du scénario, heurte le plus dans ce film. On a surtout de la peine pour la pauvre Kirsten Dunst, dont on ne sait pas bien ce qu'elle est venue faire dans un navet pareil, où elle passe de surcroit la moitié de son temps la tête en bas.
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Le seul problème, c'est que le réalisateur Juan Solanas ne connaît pas les vertus de la suggestion. Pour mettre en images cet univers romantique et décadent, il a joué la carte de l'explicite, à outrance, jusqu'au mauvais goût. Ainsi, il faudra faire preuve de mansuétude pour tout supporter : les symboles, les références Bibliques, les effets spéciaux, les décors et les ciels artificiels, les métaphores sociales filées jusqu'à l'overdose au cas où personne n'aurait compris.
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Une romance SF pompière et désincarnée.
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"Upside Down" bénéficie d'un argument de départ on ne peut plus accrocheur. Malheureusement, cette singulière idée s'avère être le seul atout d'une love story (...) dépourvue de sentiments (...). Bancal sur le fond (...) [et] également dans la forme (...).
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« Upside Down » nous peint un joli portrait, cependant, il ne faut pas réfléchir dessus trop longtemps.