-
Un assureur au chômage et aux abois (Wes Bentley, dans son meilleur rôle depuis "American Beauty") devient braqueur pour faire vivre sa famille. On a déjà vu ça mille fois, mais grâce à une réalisation inspirée, lumineuse et élégante, signée par l’un des monteurs de Terrence Malick ("La Ligne rouge", "Le Nouveau Monde"), "Things People Do" est un vrai film noir qui désarçonne et hante. Au milieu du désert, celui de l’Amérique en crise, papillonnent d’inoubliables figures comme ce flic alcoolo, loin des clichés habituels, incarné par Jason Isaacs.
Toutes les critiques de Things People Do
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Quand le rêve américain est broyé par la crise, Wes Bentley, en père de famille aspiré dans la spirale du mensonge, fait monter la pression d'un cran. Fortiche.
-
L’image et la lumière sont très travaillées, et on note un goût pour le contemplatif et l'atmosphère cotonneuse, les séquences sans dialogues qui en disent long, les plans sur les paysages filmés quasiment sur l’épaule du personnage.
-
Le réalisateur, qui fut monteur pour Terrence Malick et Doug Liman, emprunte aux codes du cinéma de genre pour livrer une fable sociale poignante.
-
Ce polar atypique mais captivant dévoile la face cachée du rêve américain par le prisme d'un héros tiraillé entre son sens moral et la volonté de faire face à ses responsabilités. Wes Bentley lui donne énormément de consistance.
-
Ce film noir louvoie, boîte et l'on ne peut pas faire abstraction de ses défauts (...) Mais quelque chose nous retient, nous happe et l'on ne sait pas bien s'il s'agit de la composition modeste d'un Wes Bentley vieilli ou bien l'humanité de ce dernier.
-
Un premier film intrigant, non seulement en raison de son sujet, mais aussi pour sa forme décalée, ralentie et élégante.
-
Un sentiment de déjà-vu plane, mais un excellent acteur tire son épingle du jeu : Wes Bentley.
-
Filmage libre, jouant sur le flou, la désaturation, et omniprésence du paysage. Le faux style amateur de ce thriller psychologique déjouant les codes du film noir lui confère de la fraîcheur. Dommage qu’en bout de course il s’enlise un peu complaisamment dans son système formel.
-
À la fois sinistre et par moments burlesque, cruel et semé de répliques hilarantes, ce thriller surprend dans sa façon de déjouer les codes du genre et de la morale. Il y a bien quelques longueurs ou redites mais Wes Bentley et Jason Isaacs forment un joli duo de mâles déchus.
-
Si les questions éthiques du bien et du mal sont posées (basiquement), si les mécanismes du basculement vers la délinquance sont analysés, la sauce ne monte pas, et les codes du thriller auxquels Klein se réfère ne suffisent pas à capter notre attention.
-
La mayonnaise ne prend pas. Le résultat est plutôt insipide, voire indigeste.
-
Si l’idée du criminel malgré lui est intéressante, la mise en scène étouffante s’efforce si visiblement de donner sens à cette parabole sur l’injustice et la morale qu’on finit par s’en lasser.
-
Saar Klein tente de rester sur la ligne médiane entre social et action, voire suspense, mais ne convainc pas vraiment.
-
À trop hésiter entre veine mainstream grand public et dimension auteuriste, Saar Klein signe un film malade et médiocre. De quoi, éventuellement, occuper votre dimanche après-midi un lendemain de soirée.