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Le 30 janvier, cinq jours après la première manifestation pacifiste sur la place Tahrir, au Caire, le film suit Noha, Ahmed, Elsayed et les autres. Ils nous entraînent dans la contestation qui a saisi
l’Égypte après d’autres pays arabes. Malgré la répression, les morts (aux balles réelles répondent les jets de pierres, les barricades, les casques de fortune en carton), nous sommes au coeur des discussions et des espoirs. Jusqu’à l’annonce de la démission de Moubarak et la liesse qui s’ensuit. Un témoignage unique et crucial sur la première étape vers la « nouvelle Égypte ».
Toutes les critiques de Tahrir, place de la Libération
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une page d'histoire servie par une forte mise en scène.
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Entre cris, pleurs, joies, et hystérie, tout un peuple se lâche, dans une agitation corporelle totale, alors que la sécurité antiémeute abat une répression digne d’un cinéma hollywoodien. La vision de cette pluralité en pleine union, voire communion, génère des sentiments forts chez les spectateurs, parachuté dans une Histoire en marche, celle qui ne nous a toujours pas révélé son fin mot.
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Stefano Savona a saisi sur le vif l'élan populaire qui allait conduire à la chute de Moubarak. Captivant.
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Voilà un formidable documentaire choral, 100 % égyptien, conçu par trois réalisateurs locaux racontant chacun une facette du printemps cairote. Remarquable première partie sur la place Tahrir, minidémocratie dans l'Etat. Avant un chapitre sur la répression policière, suivi d'un cours (au second degré) pour devenir dictateur.
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par Jacques Mandelbaum
En un mot, un peuple en marche, une utopie réalisée. De telles images sont rares, et d'autant plus précieuses.
Le film a donc beaucoup de rigueur et se plaît à donner une forme à ce mouvement, en pratiquant finement le va-et-vient entre individuel et collectif, entre quelques manifestants choisis et saisis comme des ébauches de personnages romanesques et la foule comme magma en fusion.
Le documentariste Stefano Savona signe un témoignage d'une spontanéité très maîtrisée.
Il se dégage de ces images une vérité, une puissance, un espoir étonnants. Surtout, on sent la ferveur : personne ne pense que, peut-être, la révolution sera trahie ou confisquée. Le réalisateur ex-archéologue, laisse chaque spectateurs se faire une opinion. Ce témoignage-là est irremplaçable.