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Sporadiquement nous parviennent de Russie des films désespérants qui montrent un pays en proie à la déliquescence morale et économique. En plantant sa caméra dans un trou de Sibérie, Slava Ross, c'est sûr, n'entendant pas tourner une comédie. Sans Sibérie, Monamour, le danger vient e partout, aussi bien des prédateurs et de la nature hostile des gens "honorables".
Toutes les critiques de Sibérie, monamour
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un combat pour une humanité perdue. Rude et brillant
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Une aventure qui conjugue la violence et l'humanité, le désespoir et l'espoir russes.
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Que le cinéaste parvient à surpasser en créant, à partir de cette nature sauvage et des personnages romanesques, un chant d’amour tourmenté à la Sibérie.
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Voilà un film qui satisfera – si parfaitement qu'on pourrait y soupçonner l'effet d'une complaisance - les amateurs de l'âme slave. Au programme : souffrance sans fond, ignominie sans nom, ivresse sans limitation, et désir d'expiation à l'horizon.
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Monamour est le nom d’un hameau abandonné au fond de la taïga sibérienne, dans lequel un enfant et son grand-père se recroquevillent, cernés par les loups. Film d’aventures ? Pas seulement. En suivant une meute d’individus errer plus bas dans la forêt, Slava Ross enregistre une Russie en pleine déliquescence : des militaires pètent les plombs dans un village, une famille se déchire, la vodka, la misère et le spleen coulent à torrents.