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Un cambrioleur à la retraite guetté par Alzheimer est contraint de cohabiter avec un robotmajordome chargé de lui préparer de bons petits plats... Premier long d’un jeune Américain inconnu au bataillon, Robot and Frank parvient à dépoussiérer ses références SF un peu old school (La Quatrième Dimension, Isaac Asimov...) grâce à un récit dynamique et constamment surprenant. Commençant comme un buddy movie en pantoufles, il vire au film de casse mélancolique avant de s’achever en conte philosophique sur la mémoire et les machines. Mineur mais attachant.
Toutes les critiques de Robot and Frank
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un petit bijou SF drôle, mélancolique et toujours surprenant, porté par quatre comédiens magnifiques.
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Le film met un peu de temps à démarrer, à nous capter. Mais ce robot humanoïde nous attendrit dès son entrée en scène.
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Ce premier film du jeune réalisateur américain Jake Shreier offre une alternative touchante aux blockbusters d'Hollywood.
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par Yann Lebecque
Ce film [est] émouvant, simple et sincère, porté par des acteurs de premier plan et un scénario tout en finesse. (...) Dans la peau du personnage principal, le magnifique Frank Langella est parfait.
Cela reste un petit film, mais c'est justement cette modestie qui le rend aimable.
Un film à l’humanité débordante jusque dans les moindres rouages et cartes mère du robot. Quant à Langella, il est tout simplement magnifique dans ce personnage aussi complexe qu’attachant.
Les rapports d’abord conflictuels entre Frank et le robot se révèlent pleins de surprises au fur et à mesure d’une intrigue qui mêle des moments drôles et émouvants. Ce film attachant doit beaucoup à la remarquable interprétation de Frank Langella dans le rôle de Frank.
Le remarquable Frank Langella, 74 ans, incarne avec humanité et dignité ce voleur bourru au grand coeur. Une histoire futuriste et nostalgique, drôle et tragique, terriblement attendrissante.
Gentille comédie qui rappelle les vieux Disney des années 60, style « L'Espion aux pattes de velours ». Amusant et nostalgique.
L'argument de cette fable peut paraître lunaire. Mais elle est si bien jouée (...) avec des méchants si délectables, dont un insupportable galeriste New-Yorkais, qu'elle rattrape sont handicap initial.
Un cambrioleur à la retraite guetté par Alzheimer est contraint de cohabiter avec un robotmajordome chargé de lui préparer de bons petits plats... Premier long d’un jeune Américain inconnu au bataillon, Robot and Frank parvient à dépoussiérer ses références SF un peu old school (La Quatrième Dimension, Isaac Asimov...) grâce à un récit dynamique et constamment surprenant. Commençant comme un buddy movie en pantoufles, il vire au film de casse mélancolique avant de s’achever en conte philosophique sur la mémoire et les machines. Mineur mais attachant.
Dans un futur proche, un braqueur à la retraite mi-dépressif mi-déliquescent, retrouve la forme au contact d’un robot aide-soignant que lui impose son fils. Requinqué, le vieux filou voit même en cette machine pensante le partenaire idéal pour tenter un dernier coup… Une série B ludique et maligne, qui jongle avec doigté entre l’étude de caractère « eastwoodo-sundancienne » et le pur cinéma de genre, tout en jouant astucieusement de son manque de moyens. On pense surtout à l’animation ultrasommaire de l’androïde (en gros, un adolescent planqué dans un baril de lessive), qui, à l’heure du tout numérique, exhume avec délice le pouvoir d’incarnation des effets spéciaux mécaniques.
Robot and Frank tient plutôt les promesses de son synopsis. Mais, face à sa mise scène anonyme et son empathie pour l'androïde sacrifié, un doute survient : ce film a-t-il été réalisé pour un humain ?
Un voleur à la retraite atteint de la maladie d'Alzheimer est obligé de vivre avec un robot à tout faire. Une drôle d'association pour une fable de science-fiction gentillette.
Premier film sur l’électroménager anti-Alzheimer, Robot and Frank est aussi transparent que son titre.
Le film accuse quelques longueurs mais le propos est traité avec une telle pudeur qu'on ne peut qu'être ému...
Comme souvent, Langella joue avec beaucoup de finesse un retraité dont l'esprit prend peu à peu la tangente. Même si le récit manque de souffle, le tout fonctionne grâce à ce comédien irréprochable.
Un récit malicieux et touchant, dont seuls une intrigue un peu lâche et un robot affreusement cheap (on devine le type à l'intérieur) atténuent la portée.
Cette belle idée prend parfois des allures de “Wall·E” du troisième âge, mais offre au final une aimable fable futuriste sur la vieillesse, aux émotions pas si artificielles.
L'idée est belle mais, comme le titre l'indique, d'une certaine manière, le charme du film repose entièrement sur la relation entre Robot et Franck joué par Franck Langella (...) Même si le récit manque de souffle, le tout fonctionne grâce à ce comédien irréprochable
Si Jake Shreier tire du thème du robot des pistes très disparates et confuses, il réussit le mieux quand il choisit de faire de son film un agréable glissement vers la folie.