Synopsis
Raoul Taburin, c’est l’histoire d’un petit garçon devenu grand sans savoir faire du vélo. L’histoire d’un immense malentendu vécu comme une malédiction. Un imposteur malgré lui.
Date de sortie | 17 avril 2019 |
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Durée | 90 mn |
Réalisé par | Pierre Godeau |
Avec | Benoît Poelvoorde , Edouard Baer , Suzanne Clément |
Scénariste(s) | Guillaume Laurant, Pierre Godeau |
Distributeur | Pathé |
Année de production | 2018 |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Couleur | Couleur |
Raoul Taburin, c’est l’histoire d’un petit garçon devenu grand sans savoir faire du vélo. L’histoire d’un immense malentendu vécu comme une malédiction. Un imposteur malgré lui.
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L'acteur belge s'est entretenu avec Première sur sa passion du cyclisme et de la cascade.
Ce qu’il faut voir cette semaine.
Raoul Taburin, affiche
Raoul Taburin, affiche
Edouard Baer (Hervé Figougne)
Edouard Baer (Hervé Figougne), Benoît Poelvoorde (Raoul Taburin)
Edouard Baer (Hervé Figougne), Benoît Poelvoorde (Raoul Taburin)
Benoît Poelvoorde (Raoul Taburin)
Benoît Poelvoorde (Raoul Taburin), Suzanne Clément (Madeleine)
Edouard Baer (Hervé Figougne), Suzanne Clément (Madeleine)
Edouard Baer (Hervé Figougne), Benoît Poelvoorde (Raoul Taburin)
Edouard Baer (Hervé Figougne), Benoît Poelvoorde (Raoul Taburin)
Théo Gallet (Raoul Taburin à 6 ans)
Personnage, Suzanne Clément (Madeleine), Benoît Poelvoorde (Raoul Taburin), personnage
Dans cette adaptation du roman graphique de Sempé, Benoît Poelvoorde incarne un réparateur de vélos porteur d’un lourd secret : son incapacité à tenir sur une selle. Quand un ami photographe (Édouard Baer) lui demande de prendre la pose en situation (c’est-à-dire prêt à avaler le bitume, guidon en mains), Raoul Taburin se retrouve au pied du mur. L’argument, aussi mince et fragile qu’une chambre à air, s’il tenait la route sur les pages illustrées de Sempé, convoquant l’imaginaire du lecteur, s’écroule un peu à l’écran. Le manque d’enjeu n’est pas compensé par les quelques idées poétiques visuelles (un pédalage aérien, un vélo autonome...) qui parsèment le film d’un minimalisme volontaire mais frustrant. On critique en général les cinéastes qui prennent des libertés avec l’œuvre d’un écrivain. Ici, c’est l’inverse. Pierre Godeau semble comme tétanisé à l’idée de trahir Sempé, de lui faire un vélo dans le dos. La mise en scène est illustrative (autrement dit, transparente), la direction d’acteurs, hésitante. Mis à part Benoît Poelvoorde, concerné comme jamais (il est le fan n° 1 déclaré de Sempé), les comédiens ne semblent pas véritablement croire en leurs personnages, en leur capacité à les transcender poétiquement. La sincérité du projet ne fait, elle, aucun doute. C’est déjà ça.